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C’est reparti pour une nouvelle édition du Tour de Wallonie. Du 26 au 30 juillet, des dizaines de coureurs prendront le départ, chaque jour, dans une dizaine de villes de la région. Forcément, une course de 5 jours, cela nécessite une énorme organisation. Christophe Brandt nous a dévoilé tous les petits secrets de cette épreuve.
« Pas mal de journées sur la route »
Tout commence plusieurs mois avant le grand départ. Les organisateurs planchent sur les détails de l’édition jusqu’à 9 mois avant que les coureurs ne s’installent sur leurs vélos. « Pour 2026, on va s’y remettre dès septembre », confirme Christophe Brandt, interrogé par Yassine Chokrani.
« Il faut d’abord trouver les villes, ensuite chercher les sponsors et définir les parcours. On fait entre 5 et 7 réunions avec les villes, donc faites cela fois 10 villes. Cela fait pas mal de journées sur la route. Plus les tracés, les modifications de tracé… C’est un boulot quasiment à 100 %, toute l’année », détaille-t-il.
Et soudain débarque… la F1
Au-delà de cela, l’organisation doit penser à tout : logement des équipes, logistique d’installation et de démontage. Au total, 1,2 million d’euros sont dépensés chaque année à ce titre. Mais cette année, une nouvelle difficulté s’est présentée, la faute à un calendrier surchargé.
« C’est compliqué, parce qu’on tombe le même week-end que la F1 et que la foire de Libramont », regrette Christophe Brandt, qui a été forcé de s’adapter à cette réalité. « C’est compliqué au niveau des forces de l’ordre et des hôtels. Il faut se battre et essayer de rééquilibrer les choses. On n’a pas une capacité hôtelière de fou, donc quand vous avez 120.000 fans pour la F1, ce n’est pas facile. C’est un week-end un peu casse-tête pour notre chargée d’hébergement », confirme l’organisateur.
Une logistique folle
Le jour J, celui du grand départ, tout le monde est à fond. « Il faut que chacun soit à son poste le jour J. On a plus de 300 personnes qui viennent nous aider à construire le Tour de Wallonie, les arrivées, les départs. Il y a pas mal d’éléments qui peuvent influer et on essaye qu’il n’y ait pas de problème », nous raconte Christophe Brandt.
Une fois le départ donné, tout le monde scrute la course et les détails liés à l’arrivée. C’est évidemment un soulagement de voir les coureurs partir, ce qui signifie que tout s’est bien déroulé en amont, mais aussi des les voir franchir les arrivées et repartir en sécurité, comme les spectateurs.
Reste qu’en 2026, le Tour de Wallonie aimerait changer sa date. La faute à la grosse concurrence internationale, avec en prime l’arrivée du Tour de France en guise de concurrence. « On aimerait rester dans l’été, dans un moment de l’année avec une météo assez correcte. On est en train de voir quelles courses vont bouger, mais il est clair qu’il faut une réorganisation du calendrier international », nous confie l’organisateur.
Le Tour de Wallonie sera à suivre en direct sur RTL Club et RTL Play dès 15h10, du 26 au 30 juillet.


















