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Pagaille sur le rail : le trafic ferroviaire a été interrompu mardi entre la Belgique et la France, que s’est-il passé ?

Par RTL info
Vous êtes plusieurs à nous avoir contactés via le bouton orange Alertez-nous pour signaler un retard (très) important des trains Eurostar et TGV entre la Belgique et la France. Le trafic a été totalement interrompu pendant une bonne partie de la journée. La situation est rentrée dans l’ordre peu avant 20h.

Le trafic ferroviaire est revenu à la normale peu après 20h ce mardi soir entre la Belgique et la France, a fait savoir Infrabel. La circulation des trains à grande vitesse Eurostar et TGV a pu reprendre après une interruption de plusieurs heures provoquée par un accident dramatique : une personne a été percutée par un train peu avant 14h, à proximité de la frontière française.

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Bloqués de longues heures

C’est à 13h52 précisément que le trafic a été totalement interrompu sur la ligne à grande vitesse (LGV) reliant Bruxelles à la France. Dans l’attente de l’intervention des services de secours et du feu vert du magistrat – nécessaire après un décès sur les voies –, les trains sont restés bloqués, entraînant une situation chaotique pour de nombreux voyageurs.

On n’est pas près d’arriver à Bruxelles
Passager

À la gare du Midi, notre journaliste constatait en début de soirée une ambiance tendue. « La situation est toujours incertaine », indiquait Corentin Simon en direct dans le RTL info 19h. « Pas mal de voyageurs tentent ici de prendre un train. Ils sont bloqués à la gare du Midi ». Une passagère confiait : « Il y a plein de gens, c’est bloqué. On ne sait pas ».

Nombreux sont ceux qui nous ont contactés via le bouton orange Alertez-nous pour témoigner de leur mésaventure. Noëlle, par exemple, est restée bloquée en France pendant plusieurs heures : « Nous sommes toujours à Paris, notre train devait partir à 14h22. On a pu monter dans le TGV, il est rempli mais tout est bloqué ». Son train a finalement quitté la gare vers 17h20, avec près de trois heures de retard, mais contraint d’emprunter une déviation via Lille. « On n’est pas près d’arriver à Bruxelles », écrivait un autre passager de ce TGV.

Des déviations compliquées à mettre en place

Face à cette situation, Infrabel indiquait qu’un détournement des trains était envisageable, mais difficile à organiser : « Leur faisabilité reste incertaine, les conducteurs devant connaître ce nouvel itinéraire », précisait Pauline Bertrand, porte-parole du gestionnaire du réseau ferroviaire.

Du côté d’Eurostar, la compagnie a confirmé que quatre trains avaient été annulés et qu’une douzaine d’autres avaient subi d’importants retards. Une partie des passagers a été redirigée via un itinéraire de déviation, « compliqué à mettre en place étant donné qu’il faut s’insérer dans une circulation déjà existante ».

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