De hauts diplomates de huit pays arabes se réunissent en Jordanie et appellent à une transition pacifique en Syrie, soutenue par les Nations unies et la Ligue arabe, après le départ de Bachar el-Assad.
En Syrie, quelques jours après la chute de Bachar al-Assad, de nombreuses questions se posent sur l'avenir et la stabilité de la région. Parmi elles, il y en a une qui nous concerne directement, puisqu'il s'agit du sort des djihadistes belges de l'État islamique qui sont détenus dans la zone contrôlée par les Kurdes.
Le directeur de l’Ocam appelle le futur gouvernement à rapatrier les djihadistes belges détenus en Syrie pour éviter les conséquences d’une inaction prolongée.
Depuis le début de la semaine, des images de prisons syriennes démontrant l'horreur et la cruauté du régime de Bachar al-Assard circulent. Une journaliste de guerre de la chaîne de télévision américaine CNN s'est rendue dans l'une des prisons les plus célèbres du pays. Après le passage des rebelles, elle y a fait une découverte étonnante.
Huit Belges feraient partie du groupe islamiste syrien Hayat Tahrir al-Cham (HTS), qui a pris le pouvoir à Damas (Syrie) le week-end dernier, a confirmé le cabinet de la ministre de l'Intérieur, Annelies Verlinden. Outre ces membres, il y aurait une centaine de ressortissants belges dans la région.
Bachar al-Assad est bien en Russie, l'information est désormais confirmée. Pendant ce temps, la vie reprend son cours en Syrie. Le Premier ministre chargé de la transition promet la stabilité. Israéliens et Américains se positionnent dans la région.
La blogueuse syrienne Tal al-Mallouhi, emprisonnée à l'âge de 19 ans puis condamnée pour espionnage, a retrouvé la liberté, sa mère confiant mardi à l'AFP sa "joie immense" d'être réunie avec elle.
Les rebelles syriens, menés par HTS, ont nommé Mohammad al-Bachir Premier ministre transitoire après la fuite de Bachar al-Assad. Il dirigera jusqu’au 1er mars 2025, en attendant un processus constitutionnel. Une nouvelle ère s’ouvre à Damas après 13 ans de guerre.
En Syrie, deux jours après la chute de Damas, le monde découvre les horreurs du régime de Bachard al-Assad. Après la prison de Saidnaya, c'est la réalité d'un hôpital près de Damas qui éclate au grand jour. Une quarantaine de corps présentant des traces de torture ont été retrouvés entassés dans la morgue.
En Syrie, les rebelles qui ont renversé le pouvoir ont promis de publier bientôt une liste noire de tortionnaires et de châtier ceux qui s'en sont pris au peuple syrien.
Alors que la chute de Bachar al-Assad en Syrie continue de susciter des réactions diverses, certains Syriens de Belgique expriment leur souhait de rester là où ils ont été accueillis. La Belgique, où ils ont trouvé refuge il y a parfois une dizaine d'années, est à présent l'endroit où ils mènent une vie paisible, où ils travaillent et où leurs enfants étudient.
Dès l'annonce de la fuite de Bachar al-Assad, le palais présidentiel et sa résidence privée ont été pillés. Les rebelles ont affiché des objets de luxe comme autant de trophées de guerre. Sa fortune personnelle est estimée à entre 1 et 2 milliards de dollars.
A la suite à la prise de pouvoir des rebelles en Syrie, de nombreux prisonniers ont été libérés. Qui étaient-ils et pourquoi se trouvaient-ils emprisonnés ? Éléments de réponse.
Abou Mohammad al-Jolani, le chef des rebelles syriens, est l’homme qui a réussi à faire tomber Bachat Al Assad et son régime. Si son discours hier à la Mosquée des Omeyyades a rassuré sur ses intentions, l’homme a aussi du mal à faire oublier son passé.