Partager:
L'Union des Classes Moyennes, via son président Pierre-Frédéric Nyst, s'est exprimé dans le RTL info 13h pour réagir à l'accord de budget du gouvernement fédéral.
Les nouvelles mesures liées à l'emploi, récemment adoptées, n'ont pas manqué de susciter des réactions, notamment du côté des employeurs. Pierre-Frédéric Nyst, président de l'Union des Classes Moyennes (UCM), s'est exprimé sur cet accord qui introduit un changement majeur : les entreprises devront désormais payer les deux premiers mois de salaire en cas de maladie de leurs employés. Cette décision, bien qu'ambitieuse dans l'objectif d'améliorer les conditions d'emploi, inquiète certains acteurs économiques.
"Vous comprendrez que ce n’est pas une bonne nouvelle, bien entendu. Cela étant, la problématique des malades longue durée, la problématique de l’absentéisme, doit recevoir une solution qui est globale", souligne le président de l'UCM dans le RTL info 13h. Tout en reconnaissant les difficultés qu'impliquent ces nouvelles obligations, il a appelé à une approche collective pour relever ces défis : "Cela ne sera pas de gaieté de cœur, il faut être très clair, mais il faudra apporter sa pierre à l’édifice pour trouver une solution."
Plus de contrôles sur les certificats médicaux
Au-delà de cet engagement des entreprises, l'accord cherche à responsabiliser tous les acteurs concernés. Parmi les mesures, un meilleur contrôle des médecins vis-à-vis des prescriptions de congés maladie est prévu. Cette initiative vise à pallier les abus potentiels : "C’est au rayon des bonnes nouvelles", reconnait Pierre-Frédéric Nyst. "Les remontées du terrain que l’on reçoit au quotidien, c’est qu’il y a des certificats parfois un peu complaisants, c’est vrai." En renforçant cette régulation, le gouvernement espère favoriser une plus grande équité et une meilleure gestion des absences prolongées.
Une aide bien venue pour les PME
L'accord comporte également des dispositions visant à stimuler l'emploi par le biais d'incitations financières. Une des mesures emblématiques est la dispense de cotisation sociale, applicable aux employeurs qui recrutent leur premier collaborateur. Ce dispositif, salué par les petites et moyennes entreprises, est perçu comme une décision stratégique pour encourager les embauches. "On veut vraiment accompagner les indépendants qui font l’effort d’engager leurs premiers travailleurs", a expliqué Pierre-Frédéric Nyst. Il a également plaidé pour une attention continue en faveur des PME employant déjà du personnel : "On veut également des réductions de cotisation pour nos PME qui ont déjà du personnel."
Autre mesure clé de cet accord : le doublement des montants pour un crédit d’impôt spécifiquement dédié aux indépendants. La finalité de cette disposition est de renforcer leur capacité de croissance. Pierre-Frédéric Nyst n’a pas caché son enthousiasme face à cette initiative : "C’est aussi quelque chose qui va nous permettre, en tant qu’indépendants, de grandir." Il a rappelé l’importance de donner aux entrepreneurs les moyens d’accroître leur activité et leur compétitivité sur le marché.
















