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« C’est inacceptable » : armoires forcées, matériel volé, une crèche vandalisée cette nuit à Frameries

Par RTL info
« Les enfants d’abord », une crèche de La Bouverie (Frameries) a été le théâtre d’un cambriolage cette nuit. C’est une technicienne de surface qui en a fait la découverte ce matin, alors que le bâtiment est actuellement en travaux.

C’est cette nuit que le cambriolage a eu lieu dans cette crèche de Frameries, plus précisément à La Bouverie. L’établissement est pour l’instant en travaux, et a pour projet d’augmenter la capacité d’accueil des enfants de 11, mais aussi de le mettre aux normes énergétiques et de réaménager les espaces intérieurs.

« Une nouvelle intrusion a été constatée dans la crèche communale. Des armoires ont été forcées, des produits pharmaceutiques ont été répandus au sol, et du matériel a été volé » constate le président de l’IRSIA (Intercommunale du Réseau Social d’Insertion et d’Accueil), Mathieu Messin à nos confrères de SudInfo. « Cet acte regrettable s’ajoute à une série de dégradations survenues ces dernières années aux abords du site. Bien que le parc soit clôturé, il demeure librement accessible » poursuit-il.

« C’est inacceptable »

Cet acte est totalement intolérable pour le président de l’IRSIA. « Ce n’est pas un simple vol. C’est un acte qui touche un lieu de confiance pour les familles. C’est inacceptable ». Une plainte a été déposée par l’intercommunale. « Les faits ont été signalés au bourgmestre et à la direction générale de la commune de Frameries à titre d’information. Une plainte a également été déposée afin que les faits soient officiellement enregistrés et puissent faire l’objet d’un suivi par les services compétents» évoque-t-il à SudInfo.

Des caméras de surveillance auraient pu filmer le, ou les individus à l’origine de ce vol, et l’intercommunale est conscient de ce manque, puisque l’installation de cet outil est dans le cahier des charges. « Nous avons anticipé cette problématique dans la conception du projet. Mais ces équipements seront mis en service dès l’achèvement du chantier. En attendant, la situation actuelle appelle à renforcer la vigilance. Tant que les dispositifs de sécurité ne sont pas opérationnels, le site reste vulnérable » termine Mathieu Messin.

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