Détenu torturé à la prison d'Anvers: les tortionnaires ont appelé la compagne de la victime

Les détenus qui ont torturé et violé leur compagnon de cellule de la maison d'arrêt d'Anvers pendant plusieurs jours la semaine dernière ont appelé la compagne de ce dernier dès le dimanche. On ignore pourquoi les faits n'ont ensuite été découverts que mardi dernier, écrit la Gazet van Antwerpen mardi.

Il parait peu probable que la compagne de l'homme n'ait pas essayé de contacter la prison entre dimanche et mardi soir. Une enquête plus approfondie devra préciser si des erreurs ont été commises au sein de la maison d'arrêt.    

Selon Het Laatste Nieuws, les suspects voulaient vérifier auprès de la femme si la rumeur selon laquelle son petit ami avait été condamné pour avoir violé des mineurs d'âge était vraie. Ils l'auraient également menacée. Si elle transférait de l'argent, ils épargneraient le détenu.  

La victime, qui a été torturée dans sa cellule durant plusieurs jours, souffre de graves brûlures et de fractures. Elle est toujours hospitalisée.   Les cinq codétenus ont comparu lundi devant la chambre du conseil d'Anvers, qui a confirmé leur arrestation.