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L'auditorat du travail a requis mercredi devant le tribunal correctionnel de Namur la restitution à l'ONEM de 69.000 euros indûment perçus.
La prévenue, originaire de Profondeville, a touché cette somme sous forme d'allocations de chômage à taux majoré alors qu'elle n'y avait pas droit. Elle déclarait être isolée mais cohabitait en réalité avec son compagnon. Elle travaillait de plus activement pour la société de celui-ci, sans être déclarée.
Dans le cadre d'un contrôle de l'ONEM, elle a rédigé de faux courriels de candidatures dans des entreprises. Un de ces courriers était daté du 30 février, ce qui a mis la puce à l'oreille de l'ONEM, qui a contacté les entreprises où l'intéressée disait avoir postulé. Elles n'avaient pas reçu de candidature de sa part. La Profondevilloise a été inculpée pour faux et usage de faux. Elle est en aveux des trois préventions. L'avocate de la prévenue plaide la suspension simple du prononcé de la condamnation. Elle précise que suite aux faits, l'ONEM lui a retiré ses droits aux allocations pendant 39 semaines.
Jugement le 10 janvier.