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« Le risque zéro n’existe pas ». L’ancien ministre de la Justice Paul Van Tigchelt, désormais député fédéral Open Vld, a réagi en ces termes à l’affaire de violences conjugales survenue la semaine dernière dans le Limbourg, où un homme en congé pénitentiaire prolongé a aspergé sa compagne de liquide accélérant avant de mettre le feu.
Le 4 avril, le suspect a pu bénéficier d’une libération conditionnelle, sous surveillance électronique. « Cette mesure est en place depuis mars 2024 (sous le précédent gouvernement, ndlr) pour lutter contre la surpopulation carcérale », a expliqué la ministre de la Justice Annelies à la Chambre.
L’année dernière, Paul Van Tigchelt avait réintroduit le congé pénitentiaire prolongé alors qu’il était ministre. Il s’est défendu en commission. « Il reste effectivement plusieurs points en suspens. Il est important d’y apporter les bonnes réponses. Mais le risque zéro n’existe pas », a-t-il déclaré. « À moins de laisser tout le monde en prison jusqu’au bout, sans pitié, même dans ce cas, on peut se demander si cela conduira à une société plus sûre. »
Selon Paul Van Tigchelt, l’augmentation du nombre de places en prison doit rester une priorité, tout comme la lutte contre les violences conjugales. « Nous devons aujourd’hui conclure que cette approche n’est pas suffisante », a-t-il admis.



















