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Un sexagénaire a été privé de liberté après l’agression mortelle d’une femme, M.F., perpétrée mercredi matin à Nivelles, a indiqué en fin de journée le procureur du Roi du Brabant wallon.
Un homme né en 1961 s’est présenté, mercredi matin vers 11h00, dans les locaux de l’association « L’Ouvre-Boîtes », une maison d’insertion sociale et d’accompagnement située le long de la rue Aux Souris, dans le centre-ville nivellois.
Pour une raison encore indéterminée, l’individu s’en est pris à une femme née en 1976, domiciliée dans l’entité hennuyère d’Écaussinnes. Il l’aurait aspergée de distillat de pétrole avant de lui porter plusieurs coups de couteau. La victime est décédée sur les lieux de l’agression.
Un éducateur né en 1980, qui s’est interposé, a également été frappé de plusieurs coups de couteau. Grièvement blessé, il a été transporté à l’hôpital de Jolimont à La Louvière. Son pronostic vital ne semblait plus engagé, mercredi en début de soirée.
Après les faits, le suspect a quitté les lieux puis a pris le train. Il a été appréhendé à Rhode-Saint-Genèse par les policiers de la zone de Braine-l’Alleud. Au moment de son interpellation, il était porteur d’un couteau.
Originaire du Hainaut et domicilié à Nivelles depuis le début de l’année 2025, l’auteur présumé des faits a été privé de liberté. Un juge d’instruction a été saisi du dossier et la délivrance d’un mandat d’arrêt a été requise du chef d’homicide (à l’encontre de la victime) et de tentative d’homicide (à l’encontre de l’éducateur).
Cohabitation
Il semblerait que l’agresseur connaissait la victime et qu’ils auraient précédemment vécu ensemble. Selon nos informations, quatre jours avant le drame, la femme, accompagnée de notre témoin anonyme et d’un ami, aurait voulu récupérer ses affaires chez l’agresseur, qui gardait « ses effets personnels, ses cartes d’identité et de banque, dont il avait le contrôle », explique un proche de M.F.
« Je lui au demandais d’aller à la police, mais elle avait l’air traumatisée, paniquée », affirme-t-il.
Le laboratoire de la police scientifique, le parquet, le juge d’instruction et un médecin légiste sont descendus sur les lieux du meurtre.


















