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Pour ces pompiers, les interventions s’enchaînent depuis 8h30 du matin. Ici, cette arme n’a pas résisté aux rafales de vent. Il faut presque deux heures d’intervention pour dégager cette toiture. Heureusement pour son propriétaire, elle n’est plus endommagée. « On a surtout entendu qu’il y avait une énorme rafale de vent vers 8h30 du matin, raconte-t-il. Ici, la charpente n’aurait pas été touchée a priori, mais toutes les zingueries et les tuiles, donc on a des infiltrations évidemment. Et ça arrive toujours quand il pleut bien sûr. »
Sa belle-fille dormait au moment de la chute : « Moi j’ai vu que dans la salle de bain, il y avait l’arbre qui était sur la fenêtre. Et je me suis dit, il y a un arbre qui est tombé sur la maison, donc c’était un peu bizarre ».
Ce n’est qu’une intervention parmi d’autres. Ce matin, en peu de temps, les zones de pompiers sont submergées d’appels. Sur le coup de 8h30, la zone de pompiers d’Inafi reçoit une quarantaine d’appels simultanément, beaucoup trop pour les équipes de terrain.
« Énormément, il y a eu des dizaines d’interventions, donc des dizaines d’appels sur dix minutes même, sur moins d’une heure, raconte Patrice Liétard, porte-parole de la zone de secours Dinaphi. À partir du moment où toutes nos forces sont réclamées sur le terrain, il y aura un délai de régulation, c’est-à-dire qu’on va régler les interventions de la plus urgente vers la moins urgente ».
Malgré le 17-22 activé toute la journée, les zones de pompiers ne craignent pas de nouvelles vagues d’interventions cet après-midi.


















