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Au moment où son avion s’apprêtait à toucher le sol bruxellois, Sandrine pensait déjà à la fin de son voyage. « On était en mode pour atterrir et, à deux minutes de l’atterrissage, on a été déroutés », raconte-t-elle. Le pilote du vol Heathrow – Bruxelles annonce la présence de drones au-dessus de l’aéroport de Zaventem. L’appareil, comme plusieurs autres ce soir-là, est redirigé vers Ostende. « On a été le premier avion à atterrir à Ostende », confie la passagère.
À bord, l’incrédulité règne. « C’est l’étonnement, les gens se demandent si on a bien compris », poursuit-elle. Très vite, chacun réalise que Bruxelles est touché à son tour par ce phénomène déjà observé sur d’autres sites militaires ces derniers jours.
Une ambiance particulière dans l’avion
L’annonce du pilote crée une atmosphère particulière dans l’avion. « Le pilote a été vraiment très direct et très honnête. Il a tout de suite dit que c’est à cause des drones », souligne Sandrine. Le sentiment d’incertitude se mêle à la curiosité : « Même l’équipage ne savait pas ce qui allait se passer. » Durant l’escale, le capitaine tient les passagers informés. L’appareil fait le plein de carburant en attendant de pouvoir repartir vers Bruxelles. Une soirée d’attente pour Sandrine, qui était toujours dans l’avion à l’heure où nous écrivions ces lignes.
Les parents d’Aurélie, eux aussi, ont connu une mésaventure. En provenance d’Ibiza, ils devaient arriver à 21h30 à Zaventem, raconte leur fille via le bouton orange Alertez-nous. « Ils ont finalement atterri à Lille ». Ils ont pu rentrer en Belgique en bus, mais non sans mal. Le temps que la décision soit prise et que les bus arrivent, les parents d’Aurélie étaient toujours sur la route à 3h30 du matin.
« On nous a débarqués »
Gillent aussi a été impacté par les perturbations de mardi soir. « Ce soir, mardi 4 novembre, nous devions atterrir du retour de nos vacances à l’aéroport de Zaventem. Suite aux survols des drones, on nous a débarqués à l’aéroport d’Amsterdam. On nous a promis des informations et une prise en charge pour une nuit d’hôtel. Cela fait 3h que nous sommes dans l’aéroport et nous n’avons aucune information de Tui ! Sans boire, ni manger, ni dormir ! Il est 2h30 du matin, nous avons quitté notre hôtel à 9h00 ! »
