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Le tribunal correctionnel du Brabant wallon a examiné jeudi un dossier à charge d'une habitante de l'ouest du Brabant wallon, âgée de 36 ans et poursuivie pour le viol d'un mineur de moins de seize ans. La victime est son beau-fils âgé de 15 ans, avec entretenu des relations sexuelles en 2022. Un âge auquel la loi estime qu'il n'y a pas de consentement possible, alors que la prévenue soutient que l'adolescent était "demandeur" et qu'elle n'a pas su lui dire non. Six ans de prison ont été requis à l'encontre de la trentenaire.
Les faits ont été dévoilés en octobre 2022, lorsque l'adolescent a reçu sur son GSM des photos suggestives de la prévenue, alors qu'il se trouvait avec sa petite amie. Il a expliqué qu'il ne parvenait pas à se sortir de cette situation, et a indiqué qu'il avait eu des relations sexuelles à plusieurs reprises avec sa belle-mère, qui le rejoignait dans sa chambre lorsque son père était absent.
À l'audience, tout en maintenant que l'adolescent était demandeur, la prévenue a convenu qu'elle aurait dû poser les limites, en tant qu'adulte, et qu'elle ne l'a pas fait. Elle a dit regretter ce comportement et se prêter depuis à un suivi psychologique pour comprendre ce qui s'est passé. Elle n'a pas contesté les préventions de viol.
"Non, le mineur n'était pas en demande: il n'a pas osé dire non. Mais la question ne se pose pas, il avait moins de seize ans, le consentement est impossible", a requis le ministère public à l'audience, fustigeant une "manipulation" de la part de la prévenue. Une peine de six ans d'emprisonnement a été requise.
La défense, elle, plaide pour l'octroi d'une peine assortie d'un sursis probatoire. Le jugement sera rendu le 2 novembre.
