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Survols de drones : quelle procédure est enclenchée quand un engin suspect est repéré ?

Par RTL info avec Sébastien Rosenfeld et Nicolas Foulon
C’est par mesure de sécurité que le trafic aérien a été interrompu mardi soir. Une décision qui n’est pas sans conséquences. Alors qui décide quelle est la procédure et puis pourquoi n’a-t-on pas cherché ou réussi à les intercepter ?

C’est par mesure de sécurité que le trafic aérien a été interrompu mardi soir. Une décision qui n’est pas sans conséquences. Alors qui décide quelle est la procédure et puis pourquoi n’a-t-on pas cherché ou réussi à les intercepter ?

Le contrôleur aérien belge s’appuie sur une structure spécialisée. Elle détecte toute intrusion de drones dans les zones interdites. Un engin suspect déclenche une procédure en trois étapes.

1. Fermeture de l’espace aérien pendant 30 minutes. 2. Envoi de patrouille de police. 3. Alerte de la direction du transport aérien. Celle-ci est en contact avec l’intérieur et la Défense.

Tant que la menace est là, le trafic aérien est à l’arrêt. Hier soir, la procédure est déclenchée à deux reprises avant le retour des vols. Reste l’identification. La Défense annonce des mesures renforcées.

« On a mis en place au sein de la Défense un système de collaboration avec des experts dans le domaine des drones, déclare le colonel Christophe Comhair. On peut leur envoyer des photos qui sont souvent nocturnes et sur la base de leur expertise, on peut émettre des premières hypothèses. On peut savoir de quel type de drone il s’agit et améliorer notre renseignement ».

En commission, les militaires précisent les règles d’engagement actuelles. « Nous avons à l’heure actuelle deux systèmes de neutralisation, c’est-à-dire un système de brouillage électronique, de jammer, et un système kinétique, les shotguns », égrène Christophe Comhair. Et le colonel de préciser : « Leur portée est limitée, mais ce sont les moyens disponibles qui ne causent pas de collatéral damage ».

Éviter les dommages collatéraux est une priorité. Il faut que les débris ne puissent pas toucher les populations civiles. En temps de paix, les règles de prudence s’imposent. Au-dessus des bases militaires, le tir est autorisé contre des drones non identifiés.

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