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Seuls un peu plus de deux Wallons sur cinq (42%) indiquent ne pas du tout consommer de boissons alcoolisées s'ils doivent reprendre le volant, ressort-il d'un nouveau sondage mené par l'Agence wallonne pour la sécurité routière (AWSR). Ceux qui décident de boire et conduire malgré tout reconnaissent pour leur part user d'excuses pour minimiser les risques. L'AWSR les a compilés pour une campagne de sensibilisation contre ces comportements.
"Je n'ai pas beaucoup bu", "J'habite pas loin", "Je suis toujours capable de conduire" : autant d'excuses utilisées par des automobilistes wallons qui avaient pourtant bu de l'alcool avant de prendre le volant, selon un sondage de l'AWSR auprès de 1.000 répondants.
L'agence wallonne rappelle cependant que les risques d'accident augmentent de façon exponentielle avec la quantité d'alcool consommée et que les effets de l'alcool sur l'organisme se manifestent rapidement, déjà 10 minutes après la consommation d'un verre. Par ailleurs, l'alcool au volant est responsable d'un accident mortel de la route sur quatre, soit plus de 60 décès par année.
Face à ces excuses, l'AWSR lance une nouvelle campagne de sensibilisation baptisée "Aucune excuse ne tient la route". Des affiches orneront les routes et les écrans publicitaires des surfaces commerciales jusqu'à la mi-juillet, et un spot radio sera diffusé sur les principales chaînes francophones. La campagne se déclinera aussi sur les réseaux sociaux et en vidéo, avec des publicités diffusées avant les matches de l'Euro de football, notamment sur les écrans géants des communes qui retransmettront les matches des Diables rouges en direct.