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Piques du 1er mai, clash au Parlement bruxellois et nos politiques version pape: retour sur la semaine politique belge

Le 1er mai version politique belge, c’est l’art de recycler les punchlines, d’échanger les piques et d’oublier qu’il n’y a toujours pas de majorité à Bruxelles.

Le 1er mai, censé célébrer le travail, s’est transformé en ring verbal. Georges-Louis Bouchez (MR) s’est illustré par ces déclarations : "Notre victoire est leur désespoir" et "Le Mister Cash est fermé". Paul Magnette (PS) a répondu : "La droite ne sait pas comment les gens vivent." Raoul Hedebouw (PTB) a enchaîné : "Mais dans quel monde il vit, lui ?"

Un festival de petites phrases qui n’est pas nouveau. En 2007, Didier Reynders parlait déjà de “mesurettes”, Charles Michel dénonçait l’"immobilisme du PS", et Paul Magnette (en 2014) dénonçait "des cadeaux fiscaux aux plus riches, comme le propose la droite".

Mercredi matin, les députés ont offert un spectacle de choix : désaccords sur l’ordre du jour, hausse du ton entre PS et MR sur la situation à Gaza, et surtout, l’absence toujours aussi marquée de majorité dans la Région.

Car il n'y a toujours pas de gouvernement : le MR veut d’abord un projet avant de chercher des partenaires. Le PS rêve d’une alliance sans le MR. Problème : décrocher Les Engagés du bloc MR reste hypothétique.

Enfin, un portrait surréaliste de Donald Trump déguisé en pape (généré par l'intelligence artificielle), publié sur le compte officiel de la Maison Blanche a inspiré des détournements IA version politique belge.

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