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Luca, célèbre TikTokeur belge tué en protégeant sa mère : la durée de la condamnation de Pietro Randazzo est connue

Par RTL info avec BELGA
La cour d’assises de Liège a condamné jeudi Pietro Randazzo, âgé de 33 ans, à une peine de 25 ans d’emprisonnement. La veille, il avait été reconnu coupable d’avoir commis une tentative d’assassinat sur Mantalena Sorce et le meurtre de Luca Pisciotto. Il avait aussi été déclaré coupable de différentes scènes de coups et blessures avec préméditation et de faits de harcèlement.

Les faits se sont déroulés le 2 février 2022 à Jupille, dans un contexte de violences et de harcèlement perpétrés par le trentenaire, qui en outre n’acceptait pas la rupture avec Mantalena Sorce. Pietro Randazzo avait suivi son ex-compagne jusqu’à son domicile, avant de pénétrer de force chez elle. Il avait ensuite tenté de l’étouffer.

La victime avait perdu connaissance avant que son fils n’arrive pour la défendre. L’accusé avait tué Luca Pisciotto de plusieurs coups de couteau. La qualification de tentative d’assassinat commise sur Mantalena Sorce est notamment motivée par le fait que l’accusé avait pris des renseignements sur la manière de tuer, qu’il avait émis des menaces de mort et qu’il avait déclaré la préférer morte. Il avait aussi déclaré qu’il n’avait pas d’autre choix que de la tuer et de mettre fin à ses jours.

La qualification de meurtre commis sur Luca Pisciotto est motivée par le nombre d’entailles retrouvées sur la victime, qui témoignent de coups importants portés dans des régions vitales. Le ministère public avait requis une peine de 29 ans d’emprisonnement, alors que la défense avait sollicité une peine qui ne serait pas supérieure à 25 ans.

Après une dernière délibération, la cour et le jury ont condamné Pietro Randazzo à une peine de 25 ans d’emprisonnement. Pour déterminer la peine à infliger au coupable, le jury et la cour ont tenu compte de l’extrême gravité des faits et n’ont retenu aucune circonstance atténuante en faveur de Pietro Randazzo.

Ils ont aussi évoqué la multiplicité des faits de harcèlement, le mépris de l’accusé pour le respect de la vie humaine, les conséquences dramatiques des faits, le risque important de récidive qui découle de la personnalité de l’accusé, son impulsivité et son narcissisme. Le jury et la cour relèvent néanmoins l’absence d’antécédent judiciaire chez l’accusé.

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