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Dans la nuit de jeudi à vendredi, plusieurs fenêtres d’un bâtiment de l’université de Gand ont à nouveau été brisées par des militants pro-palestiniens, a confirmé un porte-parole de l’université. Les militants exigent que l’université mette immédiatement fin à toutes ses collaborations avec des institutions et entreprises israéliennes.
Ce n’est pas la première fois que l’UGent est la cible d’activistes pro-palestiniens. Dans la nuit du 3 au 4 juillet, des slogans ont été tagués et plusieurs fenêtres d’un bâtiment du campus Coupure ont été brisées. Cette fois encore, plusieurs fenêtres du même bâtiment ont été détruites. Les vandales visent des départements qui, selon eux, collaborent avec des universités israéliennes. « Et ce, alors que l’UGent a promis un boycott académique il y a plus d’un an. Cela suffit ! », affirment-ils.
Le fait que ces actions les exposent à des amendes ne les dérange pas, affirment-ils. « C’est comme si on pouvait ignorer un génocide pour pouvoir payer ses factures. Comme si la vie et la liberté des Palestiniens ne méritaient d’être protégées que si cela ne coûtait rien à l’UGent ».
L’université de Gand vient tout juste d’être informée de cet acte de vandalisme. « Nous venons tout juste d’apprendre la nouvelle. Pour l’instant, nous évaluons les dégâts et prenons des mesures pratiques », a déclaré un porte-parole.
