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Budget fédéral : Bart De Wever appelle ses partenaires à la discrétion... mais ne se fait pas d’illusions, « chaque mot est un mot de trop »

Par RTL info avec Belga
Alors que les négociations budgétaires doivent reprendre prochainement, le Premier ministre a appelé ses partenaires de coalition à la discrétion.

« Chaque mot est un mot de trop ». C’est avec cette maxime que le Premier ministre Bart De Wever a appelé les partenaires de sa majorité à la discrétion alors que les négociations budgétaires doivent reprendre prochainement.

La semaine dernière, le chef du gouvernement fédéral s’était rendu chez le Roi après l’échec des discussions sur le budget 2026 et la trajectoire pluriannuelle. M. De Wever se donne désormais 50 jours pour dégager un accord.

Reprise inconnue

Jeudi à la Chambre, il a indiqué que de nouveaux travaux préparatoires avaient été réalisés cette semaine. Aucune information n’a été donnée sur une reprise des travaux en comité restreint (kern).

Selon Bart De Wever, la confection du budget 2026 n’est pas le vrai défi, mais bien la trajectoire pluriannuelle visant à respecter la trajectoire initialement soumise à l’Union européenne, dans le cadre de la procédure en déficit excessif. L’objectif restait d’atteindre 3 % en 2030. « C’est cela le vrai défi (…) Cette ambition ne sera pas réduite », a-t-il déclaré en réponse aux questions de Kjell Van der Elst (Open Vld) et Sofie Merckx (PTB). Le Premier ministre a appelé les membres de la majorité à la discrétion. Mais « je sais que je me fais des illusions », a-t-il admis.

Cela s’est immédiatement confirmé. En réponse aux questions qui leur étaient adressées les vice-Premier ministres David Clarinval (MR) et Jan Jambon (N-VA) ont rappelé certaines lignes importantes à leurs yeux.

La TVA sur la table

Le libéral a rappelé son opposition à l’augmentation de la TVA et à « toute perte de pouvoir d’achat » pour les travailleurs. Le nationaliste flamand a confirmé que des modifications des taux de TVA étaient sur la table et que le travail portait également sur les recettes.

Jan Jambon a par ailleurs justifié la potentielle augmentation de la TVA sur le gaz par une directive européenne du 5 avril 2022. Celle-ci interdit d’ici 2030 d’appliquer des taux réduits sur les énergies fossiles.

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