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Crèches et accueillantes d’enfants participent à la troisième journée de grève nationale ce mercredi.
Elles souhaitent dénoncer la réduction drastique du financement du secteur de la petite enfance et rappeler que cette réduction met en danger la survie des milieux d’accueil.

À Liège, l’ASBL « Accueil des Tout-Petits » s’est mobilisée contre les coupures budgétaires qui, selon elle, menacent des milliers de places d’accueil et donc des emplois. « Il y a urgence parce qu’apparemment il va y avoir beaucoup de restrictions budgétaires et les subsides de l’ONE vont passer à la trappe pour nous, les accueillantes », dit Isabelle Gillard, accueillante d’enfants et déléguée syndicale CNE. « Ce qui veut dire qu’on risque de perdre notre emploi, tout simplement. »
« Aucune logique »
Christelle Defraine, également déléguée CNE, évoque l’impact sur les parents. « La ministre Lescrenier ne comprend pas qu’en gelant les subsides, l’ASBL ne saura pas fonctionner sur fonds propres », explique-t-elle. « C’est bien beau de vouloir remettre les gens au travail mais si vous supprimez les accueillantes d’enfants, ça va se répercuter sur les parents des enfants que nous gardons. C’est un domino cascade, il n’y a aucune logique. »

















