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Depuis plusieurs jours, le Grand Saint a envahi la classe et la tête des enfants. « Saint-Nicolas, je le connais », affirme une fillette. « Il offre des cadeaux », ajoute un camarade. À tour de rôle, les enfants ont le droit de porter un déguisement très spécial. « C’est le costume de Saint-Nicolas », lance une petite fille. « Rouge avec des lignes et une croix », décrit un petit garçon.
C’est devenu une habitude : Saint-Nicolas n’attend plus le grand jour pour passer, il vient en avance avec des petits cadeaux. « Des pièces de chocolat », raconte l’un. « J’ai mis ma pantoufle », explique une autre. « On a mis des carottes et des pommes et un verre de lait et un verre de grenadine », détaille une troisième. « J’aime bien quand il passe dans mes chaussures », confie encore une fillette.
Saint-Nicolas, évidemment, collectionne les compliments. « Super », s’enthousiasme l’un. « Gentil », apprécie un autre. Mais il est aussi impressionnant, voire un peu sévère. « Si on n’est pas sage, il ne peut rien nous apporter, il peut amener des fruits », explique une enfant. « Des fois, je me dispute très très fort avec Victor, mon frère », regrette sa camarade. Tu te dis que Saint-Nicolas va peut-être ne pas venir ?, l’interroge notre journaliste. « Oui », soupire-t-elle. Puis notre collègue de demander à la petite fille s’il avait l’impression que Saint-Nicolas, là-haut, la voyait, obtenant un franc « Oui » en réponse… avant de lui demander s’il sentait son regard, ce à quoi la fillette a de nouveau répondu par l’affirmative.
Être sage est évidemment la meilleure solution pour garantir l’arrivée des cadeaux. Saint-Nicolas adore que l’on chante pour lui. Les notes arrivent toujours jusqu’à sa maison, au-dessus des nuages.
















