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Conseil de ministres sur la reconnaissance de la Palestine : le MR continue le blocage

Par RTL info avec Loïc Parmentier et Thomas Decupere
Le gouvernement fédéral reste divisé sur la reconnaissance de l’État palestinien et d’éventuelles sanctions contre Israël. Le MR continue de bloquer tout compromis.

Les membres du kern, le conseil ministériel restreint, sont réunis depuis ce lundi matin pour tenter de sortir de l’impasse sur la position de la Belgique concernant la situation à Gaza. Deux éléments nouveaux ont été introduits dans les négociations.

D’une part, Maxime Prévost, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, a soumis un texte appelant à la reconnaissance de l’État palestinien et à l’imposition de sanctions contre Israël. D’autre part, le Premier ministre Bart De Wever a proposé un compromis visant à rapprocher les différentes sensibilités de la coalition.

Mais ces propositions peinent à convaincre. Le compromis de Bart De Wever est jugé insuffisant sur le volet des sanctions par plusieurs partis, notamment Les Engagés, Vooruit (socialistes flamands) et le CD&V (sociaux-chrétiens flamands).

Le MR campe sur sa position

Malgré ces avancées, le MR reste inflexible. Le parti libéral francophone refuse toujours toute reconnaissance immédiate de l’État palestinien sans « conditions préalables » et rejette les sanctions contre Israël. Cette position bloque pour l’instant toute adoption d’une déclaration commune du gouvernement.

Le MR affirme rester attaché à une solution à deux États, mais veut que cette reconnaissance soit encadrée par un certain nombre de critères diplomatiques et politiques stricts.

Vooruit veut un « signal fort »

Seul membre du gouvernement à s’exprimer à l’entrée du kern ce lundi, Frank Vandenbroucke a rappelé la position de son parti : « Je crois qu’il faut un signal beaucoup plus fort. Les crimes de guerre qui se passent quotidiennement à Gaza doivent s’arrêter. Donc il faut un signal fort. Il faut aussi un signal fort pour créer une autre perspective pour l’avenir. Nous disons cela depuis des semaines. Je crois qu’on peut avancer en la matière. On va en discuter, mais c’est absolument nécessaire. »

Alors que les discussions se poursuivent, aucun accord ne semble en vue à ce stade.

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