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Une dizaine de candidats élus pour le parlement wallon n'ont pour l'instant pas le droit de siéger: voici pourquoi

Ils ne pourront pas siéger sans faire un choix entre deux sièges sur base du décret anti-cumul en vigueur au Parlement wallon. Ils auront jusqu'au 25 juin, date de rentrée et de prestation de serment au Parlement de Wallonie pour faire un choix. 

Au total, il y aurait une dizaine de doubles casquettes en trop au sein du nouveau parlement wallon. A l'origine de ce constat: le décret anti-cumul. Le règlement prévoit que, dans chaque groupe parlementaire du Parlement de Wallonie, un maximum de 25% des élus sont autorisés à coiffer une double casquette de parlementaire et de bourgmestre, échevin ou Président du conseil de l'action sociale.

Comment départager les élus? 

Pour départager les élus au sein d'un même parti, le taux de pénétration est pris en compte, les meilleurs étant privilégiés. Avec 26 élus, le MR a ainsi droit à ce que 6 parlementaires puissent exercer un cumul.

Problème: si les décomptes sont corrects, 11 de ces 26 élus sont soit échevin, soit bourgmestre. Cinq des élus devront donc faire le choix entre leur poste communal et le fauteuil régional. Et le chiffre pourrait être porté plus tard à six si Adrien Dolimont ne retrouve pas de maroquin ministériel après la formation d'un nouveau gouvernement wallon.

Avec respectivement 19 et 17 élus, PS et Engagés ont droit à 4 parlementaires autorisés à cumuler.

Le PS en affiche 6 (et même 7 si Christophe Collignon ne reste pas ministre dans le futur gouvernement) et les Engagés 7. Le problème ne se pose pas pour le PTB, qui ne dispose pas de mandataire communal, et chez Ecolo, qui n'autorise aucun cumul.

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