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À l’heure où le gouvernement promet d’investir au maximum dans la Défense, cette Défense, justement, se dote d’un nouveau quartier opérationnel à Bruxelles. Une double question se pose alors : à quoi servira-t-il et surtout y avait-il une urgence à en construire un nouveau ?
En vérité, la décision n’est pas neuve, elle date de 2018, mais le QG de la Défense actuelle, ce sont des bâtiments qui datent des années 70, c’est-à-dire vétustes et inadaptés. Il était donc temps d’avoir un nouveau QG de la Défense. « Le ministre Théo Francken est venu creuser un trou sur ce chantier situé en face de l’OTAN à Bruxelles pour ce nouveau bâtiment qui sera évidemment stratégique pour la Défense belge et pour le futur. Le ministre de la Défense l’a assuré, il n’y aura pas trop de trous dans le budget, évidemment, pour pouvoir financer les travaux jusqu’en mars 2028 », précise notre journaliste sur place.
À ce moment-là, ce nouveau QG sortira de terre et accueillera 3.800 militaires et sera doté des dernières technologies et évidemment ultra-sécurisées. Le ministre de la Défense n’a pas par contre précisé ses futurs investissements. « On évoque notamment l’achat de 21 nouveaux F-35 ou encore d’une nouvelle frégate, des investissements de 36 milliards d’euros sur 10 ans », précise le journaliste.
Pour l’instant, il est encore trop tôt pour en parler, selon le ministre de la Défense, qui assure qu’il précisera tout cela vers la réunion du 24 juin à l’arrêt, une réunion de l’Alliance Atlantique. En attendant, l’important c’est surtout de financer et garantir les projets en cours comme ce nouveau QG de la Défense.
« C’est un projet de un demi-milliards d’euros. C’est le plus grand projet d’infrastructure que nous avons, à côté de Mons et NCA, à Casteau, qui vont être rénouvelés aussi. C’est 850 millions d’euros, c’est encore un peu plus, mais il y a des grands dossiers d’infrastructure pour la Défense, ça c’est sûr », précise-t-il. « C’est nécessaire, la situation géopolitique est très précaire pour l’instant, alors c’est nécessaire de vraiment faire la modernisation de notre armée et faire aussi la modernisation de l’infrastructure. On ne peut pas faire l’un sans l’autre », assure-t-il.
Question sous, pas de soucis pour Théo Francken. « Le budget est là, on a 2 % du PIB pour cette année, alors il y a plus de 21 milliards d’euros en plus pour la Défense ».
