Accueil Actu Belgique Politique

« Le PS est accro aux dépenses » : un président de parti flingue les socialistes et redoute un shutdown à Bruxelles

Par RTL info avec Belga
La Région bruxelloise pourrait se retrouver à court de liquidités dès avril ou mai, alerte Frédéric De Gucht. Le président de l’Open VLD dénonce un « manque d’attention fondamental envers Bruxelles » alors que Belfius s’apprête à couper sa ligne de crédit de 500 millions d’euros. Sans solution rapide, certains paiements pourraient être suspendus, prévient-il.

Le président de l’Open VLD et négociateur bruxellois, Frédéric De Gucht, a averti mardi soir qu’un blocage financier de la Région bruxelloise serait une réalité en avril ou en mai. Au cours de l’émission Terzake (VRT-Canvas), il a également dénoncé le « manque fondamental d’attention envers Bruxelles » de la part, notamment, des partis flamands.

Selon le président de l’Open VLD, il n’y aura plus assez d’argent en avril ou en mai pour honorer les obligations de Bruxelles.

Belfius a annoncé qu’il mettrait fin à la ligne de crédit d’un demi-milliard d’euros qu’il accorde à la Région-capitale d’ici la fin de l’année et il estime que la probabilité qu’ING fasse de même est réelle. Cela signifiera, selon lui qu’il faudra faire des choix quant aux paiements à effectuer : d’abord les intérêts, puis le personnel, ensuite les subsides, etc. « Un certain nombre de personnes, de services et d’organisations se retrouveront sans argent », a ajouté M. De Gucht.

Frédéric De Gucht a également défendu le choix d’entamer les négociations budgétaires sans majorité du côté néerlandophone. « Nous pouvions continuer à demander au PS si la N-VA pouvait se joindre à la table, ou nous pouvions demander au PS de jouer cartes sur table et voir s’il pouvait économiser un milliard. Je constate qu’après 9 semaines, ce n’est pas le cas », a déclaré le président de l’Open VLD, ajoutant que « le PS est accro aux dépenses ».

M. De Gucht ne voit aucun problème à trouver une majorité néerlandophone si un accord sur le budget est trouvé : « L’enfant est tellement malade que Bruxelles n’est pas en crise idéologique, mais existentielle », a-t-il pointé.

Contenus sponsorisés

À la une

Les plus lus

Le fils d’Isabelle, 12 ans, abusé sexuellement par un employé dans une école de Charleroi : la famille est prise en charge dans un centre spécialisé

À Charleroi, le Centre de Prise en charge des Violences Sexuelles (CPVS) interpellent et inquiètent. Plus d’un patient sur deux qui y est accueilli est mineur. Une proportion bien plus élevée que la moyenne nationale. Pour l’instant, difficile d’obtenir des réponses claires : les spécialistes eux-mêmes peinent à interpréter ces données. Dans ce contexte préoccupant, nous avons rencontré une maman dont le fils a été victime d’abus sexuels. Elle a accepté de nous confier son récit, un témoignage douloureux. La famille a été prise en charge dans le centre.