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Le site Aperam de Châtelet dévoile des projets en lien avec sa stratégie de décarbonation

Les responsables de l'entreprise Aperam à Châtelet, qui produit des bobines d'acier inox, ont présenté vendredi matin, à l'occasion d'une visite du secrétaire d'Etat Thomas Dermine, plusieurs projets entrant dans leur stratégie de décarbonation. Parmi ceux-ci figurent la construction d'une centrale ORC (Organic Rankine Cycle) pour valoriser la chaleur des fumées et l'installation sur le site d'un traitement thermique pour réduire directement la consommation énergétique.

Les deux projets permettraient annuellement d'économiser respectivement 30 GWh et 16 GWh. Ils conduiraient parallèlement à des réductions annuelles d'émissions de CO2 de 5.000 et de 2.900 tonnes. "Par rapport à l'ensemble de nos consommations, cela représente des économies modestes. Mais nous voulons faire cet effort, pour peu toutefois que nous ayons le soutien des pouvoirs publics", a indiqué Serge Dallenogare, directeur du site.

Selon lui, le projet de centrale est estimé à quelque 35 millions d'euros. Celui du traitement à quelque 15 millions. Aperam espère dans les deux cas obtenir un financement de 45% auprès du Fonds pour une transition juste.

Le directeur du site a évoqué d'autres projets lors de sa présentation. Notamment l'installation de trois éoliennes et la construction d'une unité de biométhanisation. Celle-ci pourrait se faire en partenariat avec deux autres acteurs sidérurgiques : le groupe Riva et l'entreprise Industeel.

Le site Aperam de Chatelet compte deux outils principaux: une aciérie électrique et un train à large bande (laminoir). Quelque 900 personnes y travaillent, dont 200 sous-traitants.

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