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C’est un dossier qui anime les zones proches de la frontière linguistique depuis des années : les communes à facilité. Ainsi, les habitants de Flobecq par exemple, ou encore ceux de Kraainem ou Renaix, sont autorisés à utiliser une autre langue que la langue officielle de la région dans leur relation avec l’administration.
Prenons Renaix justement, la commune a été condamnée par le tribunal de première instance parce qu’elle ne respectait pas ses obligations de commune à facilité linguistique en n’affichant pas ses panneaux en deux langues.
Notre invité n’est pas convaincu par ce système et compte bien le faire savoir lors de son discours à l’occasion de la fête flamande. Il nous révèle une « demande communautaire » qu’il a l’intention de formuler : « J’habite près de Renaix et les facilités, c’est très difficile pour les communes », dit-il.
« Des années qu’on le demande »
Vous allez demander qu’on annule les facilités ? « Oui bien sûr, ça fait des années qu’on fait cette demande », répond Matthias Diependaele.
Et le ministre-président du gouvernement flamand n’entend pas s’arrêter à Renaix : « Je ne crois pas que les facilités aident au vivre-ensemble. Ce n’est pas une bonne chose pour former une communauté. Vivre ensemble ne veut pas dire qu’on habite les uns à côté des autres mais qu’on doit former une communauté. Les facilités rendent ça plus difficile et c’est pourquoi je pense que c’est une mauvaise chose pour les habitants. »
Il précise : « Chacun parle la langue qu’il veut mais c’est surtout la communication avec les autorités dont il est question. »


















