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Permis d’environnement de l’aéroport de Zaventem annulé : il faut reprendre le travail sur base d’une étude rigoureuse maintes fois demandée, réagit Alain Maron

La Région flamande doit reprendre le travail et présenter un nouveau permis pour l’aéroport national fondé sur une étude d’incidences complète et rigoureuse, qui prenne véritablement en compte la réduction des nuisances sonores, a déclaré jeudi le ministre bruxellois de l’Environnement, Alain Maron (Ecolo).

« Cette étude doit clairement démontrer et justifier ses restrictions au regard de la directive européenne concernant les restrictions d’exploitation dans les aéroports », a-t-il ajouté, dans une réaction à l’agence Belga.

L’instance flamande chargée d’examiner les contentieux en matière de permis a annulé le permis d’environnement de l’aéroport national de Zaventem. Motif principal invoqué : le plafond annuel du nombre de mouvements d’avions et le resserrement des vols de nuit « restreignent l’exploitation de l’aéroport » et, selon cette instance, violent le droit européen, par défaut d’implication suffisante des acteurs concernés.

Pour Alain Maron, « ces exigences ont été répétées à maintes reprises, sans qu’une réponse satisfaisante n’ait jamais été apportée. Bruxelles est résolument prête à aider la Flandre à réaliser une étude d’incidences solide et pertinente, permettant de fonder un nouveau permis respectueux du droit européen ; des besoins de l’exploitant ; et surtout, du droit des riverains à un environnement sain et à la protection contre le bruit ».

Toujours d’après le ministre bruxellois, « depuis le début, nous avons averti que l’étude d’incidences produite était largement insuffisante. Cette insuffisance a ouvert la voie à l’exploitant pour obtenir l’annulation du permis, une issue totalement incompréhensible pour les riverains tant flamands que bruxellois, qui subissent au quotidien les nuisances sonores et l’impact négatif des survols ».

M. Maron estime possible d’instaurer des restrictions d’exploitation, « mais indispensable de les étayer et de les justifier rigoureusement ».

« Il s’agit d’avancer vers une solution équilibrée… Notre priorité reste la santé et la qualité de vie des habitants impactés, en permettant un fonctionnement responsable de l’aéroport », a-t-il conclu.

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