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Invitée du 7h50 sur bel RTL, Christie Morreale est venue défendre son bilan en tant que ministre wallonne de l'Emploi et de la Santé. "Qu'est-ce qu'on doit faire différemment pour que l'emploi fonctionne mieux", questionne Martin Buxant en rappelant qu'il y a encore "entre 200.000 et 230.000" demandeurs d'emploi en Wallonie.
"Je pense que les grosses réformes qu'on a mises en place pour changer les pratiques au niveau du Forem et pour améliorer la prise en charge des personnes dès qu'elles sortent de l'école, ça, ça donne des résultats. Donc je pense qu'on est dans le bon", assure la Liégeoise qui a été choisie comme tête de liste PS pour la région wallonne à Liège.
"C'est toujours difficile de faire une réforme en sachant qu'elle n'aura pas tous les résultats sur la législature. Il faut le voir sur le moyen et le long terme", ajoute-t-elle. "Quand on voit les moyens que la Wallonie a mis, notamment pour s'attaquer au noyau dur, c'est-à-dire les personnes qui ont minimum deux ans de chômage, ça aussi, ça donne de très beaux résultats. On sait que ça coûte cher, que ça prend du temps, mais c'est nécessaire si on veut prendre en charge les personnes plus tôt et leur permettre de rebondir rapidement."
À l'entrée dans la période électorale, la ministre se défend donc d'un bilan exemplaire. Mais elle se gardera bien de répondre à une question qui fâche, quelques mois à peine avant le verdict des urnes.
Après 5 ans comme ministre de l'Emploi, pense-t-elle que la limite des allocations dans le temps est une bonne solution ? "Il y a une dégressivité qui existe, il y a beaucoup de gens qui vont alors retoucher des allocations d'insertion au CPAS, mais on se rend surtout compte qu'il y a énormément de personnes qui sont invalides". "Avec Frank Vandenbroeck (le ministre fédéral de la Santé, ndlr), on a mis des mesures en place pour permettre à ces personnes de reprendre progressivement le chemin du travail."
Ça ne répond pas à la question posée, mais chacun fera ce qu'il veut de cette réponse.
