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Une cérémonie est prévue à Florennes ce lundi. Les nouveaux F-35 de l’armée belge passeront dans le ciel. Une page symbolique sera tournée avec l’arrivée de ces appareils.
L’objectif : protéger la Belgique, bien sûr, et plus largement les pays de l’Otan. Ces F-35 vont remplacer nos avions militaires actuels, des F-16 vieillissants.
Comment se présente cet avion ?
C’est un avion de chasse monoplace, un chasseur bombardier dit furtif, car il est difficilement détectable sur les radars. Il est capable d’engager à longue distance des cibles aériennes bien avant qu’elles ne l’aient repéré. C’est aujourd’hui l’un des avions de combat les plus performants au monde.
4 à 5 milliards d’euros dépensés
Il y a eu des critiques concernant ces achats. L’opposition a notamment pointé du doigt le budget et la provenance de ces avions. Concernant le budget, l’État belge a dépensé entre 4 et 5 milliards d’euros : 3,7 milliards uniquement pour l’achat des appareils, et un milliard de plus est consacré aux adaptations des infrastructures pour accueillir ces avions. Il a notamment fallu adapter les bases aériennes, mais aussi les programmes de maintenance et d’entretien des appareils militaires.
Quant à la provenance, les avions ont été fabriqués aux États-Unis, ce que déplorent certains, qui auraient préféré un choix européen. Le gouvernement s’est défendu en vantant l’efficacité des appareils. Par ailleurs, certaines pièces sont fabriquées en Belgique : il y a donc des retombées économiques pour l’industrie belge.
