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Selon Bert Engelaar, le secrétaire général de la FGTB fédérale, il est temps pour Vooruit de quitter le gouvernement. Si le parti socialiste flamand a permis d’éviter le pire dans les négociations pour la formation de la coalition Arizona, il y a désormais trop de dossiers « indéfendables » pour le parti, estime le syndicaliste dans un entretien à l’hebdomadaire flamand Humo.
Depuis qu’il est apparu que Vooruit serait l’unique acteur de gauche dans la nouvelle majorité fédérale, les relations entre le parti et le syndicat frère, la FGTB, se sont tendues. Le syndicat a soutenu nombre de manifestations et actions de protestation ces derniers mois, exprimant sa colère contre le gouvernement fédéral.
« Vooruit est parvenu à écarter de l’accord de gouvernement beaucoup de choses horribles voulues par la N-VA et le MR, et je lui en suis reconnaissant », indique Bert Engelaar. « Ils ont aussi sauvé l’indexation et engrangé la taxe sur les plus-values. Mais on ne peut pas continuer à dire ‘sans nous, ç’aurait été pire’. Ces dernières semaines, ils doivent bien trop souvent admettre que ce n’était ‘pas leur intention’».
Ce qui fâche : la limitation dans le temps des allocations de chômage, des propositions à venir pour « moderniser » le marché de l’emploi, l’expansion des flexi-jobs et jobs étudiants, « la limitation des préavis » : « les employeurs ne devrons pas payer plus d’un an de salaire s’ils licencient quelqu’un. Je me demande : que fait encore Vooruit dans ce gouvernement ? »
