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Martin Buxant a surpris Georges-Louis Bouchez en lui présentant son bulletin de 4e primaire durant "Face à Buxant". Plongé dans le passé, le président du MR estime que l'école est devenue trop laxiste aujourd'hui.
Les parents de Georges-Louis Bouchez nous ont confié le bulletin de 4e primaire du président du MR. Les remarques de l'institutrice étaient élogieuses : "Discipliné, poli, attentif, social". Georges-Louis Bouchez, un élève modèle ? "En tout cas, c'était surtout le fait du travail", avance le président du MR, dans Face à Buxant.
Toutes ses notes sont excellentes : 9,5/10 en conjugaison, 19/20 en orthographe, 29/30 en géographie et en histoire. On notera toutefois qu'il n'était pas le plus soigneux dans son écriture et qu'il devrait "écrire mieux".
Test en 4e primaire
La discussion a rapidement basculé sur la proposition de Georges-Louis Bouchez d'introduire un test pour les élèves de 4e primaire dès l'année prochaine. Il justifie cette mesure par la nécessité de s'assurer que les élèves maîtrisent les apprentissages de base : "C'est fondamental parce qu'aujourd'hui, on ne teste pas les enfants, on les fait passer de classe en classe sans aucun examen", estime Georges-Louis Bouchez, soulignant que les élèves en Belgique n'ont pas de bonnes fondations.
"Aujourd'hui, on a un enfant sur deux de moins de 15 ans qui a déjà doublé au moins une fois en Fédération Wallonie-Bruxelles. C'est parce qu'on ne les teste pas sur les apprentissages de base. Si vous ne savez pas calculer, vous ne saurez pas faire d'algèbre. C'est assez évident."
L'école est devenue l'école des fans
Pour Georges-Louis Bouchez, l'école d'aujourd'hui est devenue trop indulgente : "Aujourd'hui, c'est devenu l'école des fans". Il estime qu'il faut davantage de travail et de discipline : "Je vais vous dire comment j'ai eu ces bulletins-là : c'est parce que ma mamie s'occupait de moi à la sortie de l'école, parce que mes parents bossaient. Je devais, dès la troisième maternelle, orthographier correctement 10 mots tous les jours avant de prendre mon goûter. Parce que la référence, c'était mon papa, qui a toujours travaillé. Et aujourd'hui, il a 70 ans, il continue encore à travailler", lance-t-il.
"À un moment donné, il faut remettre des valeurs si on veut que notre société fonctionne, et on n'obtient rien sans travail. Et ça, c'est un grand changement que ce gouvernement veut mettre sur pied."
