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Les ministres belges en charge du Climat ont trouvé un arrangement concernant la représentation belge à la COP30, le sommet de l’Onu sur le climat qui se tiendra à Belém, au Brésil, en novembre. Pour « travailler efficacement et éviter les coûts inutiles », il a été décidé de « réduire de moitié la délégation des ministres », a annoncé mercredi le cabinet de la ministre flamande de l’Énergie et du Climat, Melissa Depraetere (Vooruit).
Concrètement, seuls le ministre fédéral du Climat Jean-Luc Crucke (Les Engagés) et la ministre wallonne de l’Énergie et du Plan air-climat Cécile Neven (MR) se rendront au Brésil cette année. La ministre flamande du Climat Melissa Depraetere et son homologue bruxellois (quant à lui en affaires courantes), Alain Maron (Ecolo), ne se rendront donc pas à Belém. Toutefois, il a été convenu d’élaborer une position belge commune en vue de la COP30.
Lors du trentième sommet des Nations unies sur le climat, les pays devraient prendre des mesures communes pour réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre. Il s’agit de protéger la planète et de lutter contre le réchauffement climatique.
Par le passé, la Belgique s’est souvent montrée incapable d’adopter une position commune. D’ordinaire, tous les ministres du Climat concernés se rendaient au sommet, bien que l’ancienne ministre flamande de l’Environnement et de l’Energie, Zuhal Demir (N-VA), ait été aux abonnés absents à plusieurs reprises ces dernières années pour diverses raisons.
Les ministres belges en charge du portefeuille climatique ont désormais convenu d’adopter une approche « plus efficace ». Il y aura donc une position belge commune et la délégation des ministres sera réduite de moitié. Concrètement, seuls deux ministres se rendront à la COP30.
La ministre flamande du Climat, Melissa Depraetere, ne se rendra donc pas au sommet. Elle estime toutefois nécessaire que notre pays y participe. « Il est important que chaque pays soit représenté et joue son rôle. Car ce n’est qu’ensemble que nous pourrons agir contre le réchauffement climatique », a-t-elle déclaré mercredi.
« Afin de rendre les négociations aussi efficaces que possible, nous coordonnerons une position belge avec tous les ministres concernés. Nous suivrons ce processus au niveau national. De cette manière, nous veillons à ce que la délégation soit plus limitée et nous évitons les coûts inutiles pour se rendre au Brésil. »
Le Parlement flamand avait quant à lui récemment annoncé qu’il n’enverrait pas de délégation au sommet sur le climat cette année. Selon la présidente de cette assemblée, Freya Van den Bossche (Vooruit), cette décision s’explique notamment par la construction d’une autoroute pour le sommet « à travers des dizaines de milliers d’hectares de forêt tropicale protégée », par le fait que des bateaux de croisière soient mobilisés pour l’événement et que les frais de déplacement et d’hébergement augmentent.



















