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Dans l’actualité politique de la semaine : le décor à géométrie variable du Premier ministre pour ses interviews à la presse à l’occasion des 100 jours de son gouvernement, les désaccords au sein de la majorité concernant la crise à Gaza, ainsi que les opérations lancées par Georges-Louis Bouchez pour séduire les belgo-marocains.
Commençons par célébrer les 100 jours du gouvernement. Certes, c’était il y a une semaine, mais vous n’avez peut-être pas tout vu.
Bart De Wever a accordé plusieurs interviews, dont une face à Buxant. Le Premier ministre était assis dans son bureau et derrière lui, les drapeaux belge et européen. Sur la chaîne flamande de VTM, cependant, le décor n'est plus le même : il n’y a plus de drapeau belge derrière lui, mais arrière-plan, un sceptre romain, un casque, une épée posée, un livre sur Anvers.
Pas de drapeau belge, donc, pour les Flamands... mais bien pour les francophones et les germanophones, qui ont aussi eu droit à leur interview. Soulignons ainsi tout de même la performance de l’interview dans les trois langues nationales.
Le dossier de la semaine : Gaza et la reconnaissance de la Palestine
Au sein du gouvernement, il y a deux camps au sujet de la situation dans la bande de Gaza. D’abord, les offensifs : le CD&V, Vooruit, Les Engagés. Et puis, les prudents, ou ceux qui freinent : le MR et la N-VA, notamment sur la qualification de génocide.
Les partis de la majorité se sont tout de même mis d’accord pour que le Parlement vote une résolution demandant l’accès de l’aide humanitaire et la reconnaissance de deux États. Le débat sur les sanctions, lui, sera discuté cette semaine.
Le silence (relatif) de Georges-Louis Bouchez
La semaine de Georges-Louis Bouchez, elle, a été plutôt calme. La raison se trouve peut-être facilement : l'homme fort du MR était en voyage, au Maroc, et ce, avec un objectif en tête. Sur fond de mosaïque, le président du MR lance l’opération "Reconquête de l’électorat belgo-marocain" en réaffirmant la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, une position très appréciée des binationaux.
Georges-Louis Bouchez rêverait aussi de diriger le circuit de Spa-Francorchamps. Quoi de plus normal, pour un passionné de course, que de vouloir occuper ce poste ?
Sauf que la loi empêche le cumul entre sa fonction de député et celle qu’il convoite. Le président du MR aurait alors demandé à ses ministres de modifier le décret wallon pour arranger les chose... ce qui lui aurait été refusé. On n’est pas encore en Russie, en Wallonie, oufti !
