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Le service militaire volontaire belge propose une formation d’un an, rémunérée à hauteur de 2.000 euros net par mois. Inspiré du modèle néerlandais, ce concept est accessible sans engagement à long terme.
Aux Pays-Bas, environ 750 jeunes âgés de 18 à 27 ans suivent actuellement cette formation. Depuis son lancement, l’initiative a séduit de nombreux participants, notamment Job, un jeune de 18 ans. « J’ai fini l’école et je ne savais pas quoi faire, relate-t-il. Ici, c’est génial, on apprend la discipline, on devient fort, j’aime ça. » Cependant, il précise que les débuts n’ont pas été faciles, en particulier en raison des réveils matinaux à 6h.
Un entraînement physique exigeant
La formation néerlandaise combine théorie et pratique. Les premières semaines sont consacrées à des enseignements en classe, avant de passer rapidement à des exercices physiques sur le terrain. Les jeunes s’entraînent à la course en forêt, chargés d’un équipement allant jusqu’à 35 kilos. Ils suivent également des sessions de self-défense, de musculation, de patrouille et des parcours d’obstacles. Malgré leur disponibilité permanente en semaine, les participants peuvent rentrer chez eux le week-end.
Pour le capitaine-lieutenant Eric Nordam, qui supervise le programme néerlandais, cette initiative trouve ses origines dans un contexte géopolitique tendu. « En 2022, quand la Russie envahit l’Ukraine, nous avons compris en une nuit qu’il fallait renforcer nos troupes. Je préfère travailler avec des gens qui le veulent plutôt qu’avec des personnes forcées. »
Ce programme attire aussi les jeunes conscients des défis de sécurité mondiale, comme l’exprime l’un des participants : « Je pense qu’il est nécessaire de se préparer à un conflit et de s’entraîner plus. »
80 % des participants poursuivent dans l’armée
Aux Pays-Bas, ce service séduit principalement par son esprit collectif et son caractère volontaire. Près de 80 % des participants optent pour une carrière militaire ou choisissent de devenir réservistes après leur année de formation. En Belgique, ce modèle reprendrait également cette structure, avec une obligation d’être réserviste pendant 10 ans après la formation.
L’armée belge prévoit 1.500 places pour cette première vague de volontaires en 2026. À travers cette initiative, la Défense espère non seulement recruter de nouveaux talents, mais aussi promouvoir un esprit de camaraderie tout en contribuant à la sécurité collective.
