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Des rappels de produits sont effectués régulièrement par l’AFSCA. Ils concernent des produits déjà commercialisés présentant un risque pour la santé. L’année dernière, 283 rappels ont été effectués, soit près d’un par jour. Parmi eux, produits contaminés à la listeria, bactérie pouvant provoquer vomissements, crampes abdominales, fièvre, maux de tête et, dans les cas les plus graves, entraîner la mort.
En parallèle, 66 avertissements ont été émis. Contrairement au rappel, qui interdit la vente et la consommation, l’avertissement vise à informer le client, le plus souvent en cas d’erreur d’étiquetage ou de mention incorrecte d’allergènes.
Les principales causes
Selon l’AFSCA, 40 % des rappels sont liés à un risque chimique, comme un excès d’additifs dans des confiseries ou des résidus de pesticides dans des légumes. Un rappel sur trois concerne un problème microbiologique, notamment la présence de listeria dans du fromage ou de salmonelle dans des œufs en chocolat. Enfin, un quart des cas sont dus à des corps étrangers, tels que des particules métalliques détectées dans des cookies en 2024.
Procédure et sanctions
Lorsqu’un exploitant soupçonne qu’un produit peut nuire à la santé humaine, animale ou végétale, il doit le signaler à l’AFSCA. Des analyses sont alors menées, et si le risque est confirmé, une affiche est placée en magasin ou sur le site de vente, accompagnée d’un communiqué à la presse.
Les sanctions varient selon la gravité : procès-verbal, saisie des produits, fermeture temporaire ou retrait d’agrément. Pour le fabricant, la sanction est aussi financière, car les produits rappelés sont détruits. À cela s’ajoute l’atteinte à la réputation, qui peut rompre la confiance avec les distributeurs et compliquer durablement les affaires.
