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42 800 chômeurs belges ont reçu aujourd’hui un courrier les informant de l’arrêt des allocations de chômage à partir du mois de mars. « La première vague qui a eu lieu à la mi-septembre concernait les personnes qui avaient plus de 20 ans de chômage. La deuxième vague qui a lieu actuellement à la mi-octobre concerne les personnes qui ont entre 8 et 20 ans de chômage au total. Et la troisième vague concernera les personnes qui ont moins de 8 ans de chômage et qui sont en période d’indemnisation forfaitaire », détaille Daniel Boulot, porte-parole de l’Office national de l’emploi (ONEM).
Près de 20 000 demandeurs d’emploi concernés par cette vague d’envoi sont en région wallonne, soit 46 % des lettres envoyées à partir d’aujourd’hui. Pour retrouver du travail, l’Office national de l’emploi renvoie alors vers le FOREM qui tente d’agir le plus rapidement possible.
« Il faut parfois quelques semaines, quelques mois pour former quelqu’un à un nouveau métier», explique Thierry Ney, porte-parole du Forem. C’est pour ça qu’on essaie d’activer le plus rapidement possible les chercheurs d’emploi dès qu’ils ont ce courrier. Parce qu’il va falloir, pour bon nombre d’entre eux, passer par la casse formation parce qu’on sait qu’ils n’ont que peu de compétences. On sait qu’en général, on est à 45 % d’entre eux qui ont le CESS ».
Le FOREM constate une augmentation de 13 % d’inscriptions aux formations par rapport à l’année dernière. Vincenzo, par exemple, sera concerné par la troisième vague de courriers d’exclusion du chômage et verra ses allocations s’arrêter au 1er avril 2026. Il est inscrit dans une formation de carreleur. « Ça dure plus ou moins six mois, deux ou trois mois de stage chez un patron et après je compte travailler en carrelage, témoigne-t-il. Je vis seul, en personne isolée et j’ai plus ou moins 1400 euros tous les mois de chômage. »
Dans certains cas, il est possible de prétendre à une prolongation du droit aux allocations de chômage. Pour les travailleurs des arts, pour les personnes de plus de 55 ans avec au moins 30 ans de passé professionnel ou pour celles et ceux qui ont commencé une formation qui prépare à un métier en pénurie avant le 1er janvier 2026.

















