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La petite vive, un poisson venimeux, qui prolifère cet été au littoral belge en raison du réchauffement de l’eau. Sa population est sept fois plus élevée que l’an dernier à la même période, selon l’Institut flamand de la mer (Vliz), alors que jusqu’à 140.000 touristes sont attendus chaque jour en ce début d’été.
La petite vive est un poisson de 10 à 15 centimètres très répandu en mer du Nord. Pendant la journée, elle vit enfouie dans le sable du fond marin, près du rivage. Toute personne qui marche pieds nus sur un spécimen enfoui risque une piqûre venimeuse et douloureuse causée par ses épines toxiques.
Selon les données du réseau d’observation SeaWatch-B du Vliz, l’espèce est cette année sept fois plus nombreuse qu’en avril, mai et juin de l’année dernière. « Avec en moyenne un poisson par septante mètres carrés, la probabilité de rencontrer une petite vive est très élevée et désormais 10 à 15 fois supérieure à celle de la fin des années 1990 », précise l’Institut.
Le réchauffement rapide de la mer en cause
Le Vliz explique ce phénomène par « le réchauffement rapide de la mer du Nord et des températures de l’eau élevées au début de la saison estivale », des conditions idéales pour l’espèce puisque la petite vive privilégie des températures d’eau plus chaudes.
Le venin provoque une douleur vive et irradiante ainsi qu’éventuellement des nausées. Un gonflement apparaît à l’endroit de la piqûre, généralement au pied. En cas de piqûre, il convient d’immerger la plaie le plus rapidement possible dans un liquide chaud. Un sèche-cheveux peut également s’avérer efficace. « Mais pour plus de sécurité, il est préférable de porter des sandales quand on entre dans l’eau », conclut le Vliz.
