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Plus de quatre magasins sur dix vendent encore des cigarettes électroniques jetables, malgré l’interdiction entrée en vigueur le 1er janvier en Belgique.
Pour les boutiques en ligne, ce pourcentage atteint 85 %, a rapporté lundi Het Laatste Nieuws, sur la base de données demandées par la députée Lotte Peeters (N-VA) au ministre fédéral de la Santé Frank Vandenbroucke (Vooruit).
Au premier semestre 2025, 1.322 contrôles ont été menés. Des infractions ont été constatées dans les magasins physiques, notamment dans les commerces de nuit (44 %), dans les commerces de jour tels que les supermarchés et les kiosques à journaux (45 %), et dans les magasins spécialisés (48 %).
En outre, une grande partie (85 %) des boutiques en ligne inspectées continuaient de vendre des cigarettes électroniques jetables via leurs propres sites web, mais aussi via les réseaux sociaux tels que Facebook, Instagram et Snapchat.
Sur les 1.300 contrôles effectués, seuls 62 concernaient des ventes en ligne. Une interdiction des ventes en ligne à l’échelle européenne constituerait une avancée majeure, estime la députée.
Le SPF Santé publique s’inquiète aussi des retombées sur la santé des jeunes. « Nous craignons que ça puisse encourager les jeunes à commencer à fumer de vraies cigarettes. Donc il y a vraiment un souci pour la santé publique. En plus, il y a un grand impact environnemental. Les batteries, les produits chimiques dedans, ça arrive dans l’environnement », souligne Annelies Wynant, la porte-parole.
INTER
Ce genre de produit est surtout utilisé chez les jeunes. La preuve : il n’aura fallu que 5 minutes à notre équipe RTL info pour en repérer dans le centre de Liège. Leur lumière clignotante attire immédiatement notre regard.
À visage caché, les propriétaires de cigarettes électroniques jetables nous assurent que les acheter est un vrai jeu d’enfant. « Ça marche beaucoup sur les réseaux, dans la rue, tout ça. C’est facile à trouver », nous explique un jeune, qui précise que cela ne coûte de 10 euros pour s’en procurer.
Pour contenir le phénomène, les autorités vont durcir les contrôles. Les sanctions seront lourdes, jusqu’à plusieurs milliers d’euros pour les contrevenants.
