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Mercredi soir, sur le plateau du RTL info 19h, patrons et syndicats ont fait leur rentrée sociale et il a évidemment été question de la limitation à deux ans des allocations de chômage. Pendant le débat, le patron de la Fédération des entreprises de Belgique a dénoncé le fait qu’avant cette réforme, notre pays était le seul à ne pas limiter ses allocations. Alors est-ce vraiment le cas ?
Premier comparatif, la durée dans le temps des allocations de chômage. En Italie, après un mois et demi, les allocations s’arrêtent. Chez nos voisins du Nord, aux Pays-Bas, durée maximum trois mois. En France et en Allemagne, ça varie en fonction de l’âge, entre six mois et deux ans. Et effectivement, la Belgique est la seule à octroyer des allocations sans limite de temps, mais ça va changer l’année prochaine.

Si la Belgique est la plus généreuse en matière de durée, il y a aussi d’autres critères, comme le nombre de mois de travail nécessaires pour avoir droit au chômage. Trois mois en Italie, six mois en France, au Grand-Duché, aux Pays-Bas et en Suède, un an en Allemagne et au Portugal, deux ans en Belgique.

Le montant des allocations de chômage diffère également d’un pays à l’autre. Au Royaume-Uni et en Irlande, c’est un forfait le même pour tout le monde. Les autres pays appliquent un pourcentage du dernier salaire, 90 % au Danemark, 57 % en France, 65 % en Belgique. Attention, chez nous, elles sont dégressives.

Enfin, il y a des plafonds maximums impliqués, 1300 euros par mois en Espagne, 1550 en Italie, 3300 en Allemagne, 3432 en Belgique, plafond également dégressif. Les Français sont les voisins les mieux lotis avec un chômage maximum possible de 8811 euros par mois.


















