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Le Parlement bruxellois pourrait bientôt réintroduire des mesures limitant le chauffage des terrasses et l'ouverture des portes des établissements, une décision déjà appliquée lors de la crise énergétique.
Les restaurateurs appellent à l’aide. "Nous avons subi un nombre record de faillites en 2024 et l’année 2025 démarre mal", déplore Matthieu Léonard, président de la Fédération Horeca Bruxelles dans un entretien avec nos confrères de La Libre. Il demande de l’aide aux futurs gouvernements.
Pourtant, de nouvelles règles risquent d’être votées par le Parlement bruxellois, interdisant notamment de chauffer les terrasses ou de laisser les portes des établissements ouvertes quand le chauffage ou la climatisation tourne à l’intérieur. "Ce n’est vraiment pas le moment de nous casser les pieds avec ce genre de mesure", rétorque Matthieu Léonard.
Ce n'est pas la première fois que la mesure est évoquée et appliquée. Les terrasses chauffées ont déjà été interdites en région bruxelloise. Durant la crise énergétique de l'hiver 2022-2023, le gouvernement régional avait imposé ces mesures en urgence pour diminuer la consommation de gaz et d'électricité. La mesure est arrivée à échéance fin 2023. Le gouvernement voulait les prolonger et c'est donc l'objet du texte qui passe au parlement.
En Wallonie, c'est chaque bourgmestre qui décide. À Namur, c'est interdit de chauffer les terrasses depuis 2022, ainsi que Tournai et Ath.
Retrouvez "Vous êtes dans le journal", du lundi au vendredi de 18h à 19h sur bel RTL avec Peggy Simono et Thibaut Roland.