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Ce lundi 23 juin marque le début du Certificat d’Études de Base (CEB), une étape importante pour les élèves de 6e primaire au sein de l’enseignement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Près de 60.000 élèves sont concernés.
Les épreuves, qui abordent plusieurs compétences acquises durant le primaire, se tiennent chaque matin de cette semaine, à l’exception de mercredi, et visent à évaluer la maîtrise des apprentissages de base.
Dans une école de Jumet, l’atmosphère était studieuse ce lundi matin. Les questionnaires du CEB, soigneusement conservés en toute confidentialité tout le week-end, ont été remis aux enseignants dans le respect d’un protocole rigoureux. Les livrets d’examen ont été inspectés et distribués à chaque élève avec une attention particulière.
Un moment de relaxation
Pour mettre les élèves dans les meilleures dispositions, des initiatives complémentaires sont mises en place. À Jumet, les 48 élèves concernés ont participé à une séance de sophrologie avant d’entamer l’épreuve. Cette activité relaxante visait à calmer les éventuelles tensions.
Savoir écouter et lire
La première journée du CEB a commencé par des épreuves axées sur l’écoute et la lecture, sous les yeux attentifs des enseignants. Les enfants doivent « croire en eux, parce que ça fait beaucoup aussi s’ils commencent l’épreuve en se disant ‘je suis capable’ », a précisé Amlie, institurice de 6ᵉ première.
Une attention et un soutien de la part des enseignants qui semblent avoir porté leurs fruits puisque, à la pause, les premiers retours des élèves se révèlent plutôt positifs. « Je n’ai pas eu dur, quoi. Alors que de base, je suis en échec. Ça, c’est bien », a confié une élève de 6ème primaire. Un autre a ajouté : « Vu que j’ai révisé, c’était facile, ça allait. »
Des enseignants sereins
Du côté des enseignants, l’optimisme semble de mise quant à la réussite de leurs élèves. « Jouable, je dirais, jouable », a estimé la directrice de l’école, Françoise Dancot. « Les pratiques pédagogiques de l’année sont vraiment répondantes à l’épreuve et donc on croit en nos élèves, tout va bien se passer », a-t-elle confié, soulignant sa confiance en la capacité des enfants à relever ce défi avec succès, ainsi que dans les efforts des enseignants fournis tout au long de l’année.
Les épreuves se poursuivront chaque matin jusqu’à vendredi, le mercredi étant réservé à une pause pour permettre aux élèves de réviser dans le calme. Cette organisation vise à limiter le stress et à favoriser des conditions idéales pour ces jeunes candidats. À l’issue de cette semaine déterminante, les enfants pourront fièrement tourner une page importante de leur scolarité tout en se préparant, pour beaucoup d’entre eux, à leur entrée dans l’enseignement secondaire.
Corrections millimétrées
Mais une fois les stylos reposés, une autre mission tout aussi cruciale débute : la correction des copies, un processus méticuleux et rigoureux qui mobilise un grand nombre de professionnels de l’enseignement.
À Charleroi, au sein du bureau de correction 10.1, 1014 copies sont actuellement en traitement. Pour ce travail titanesque, pas moins de 91 enseignants et directeurs se sont mobilisés dès 13h30 ce lundi. Une organisation millimétrée est mise en place pour garantir la transparence et la fiabilité du processus. Fait notable : les enseignants ne corrigent jamais les copies de leurs propres élèves, ce qui permet d’assurer une totale impartialité. Cette règle stricte constitue l’une des pierres angulaires du bon déroulement des examens.
L’objectif ambitieux est de finaliser les corrections avant la fin de chaque journée afin d’enchaîner rapidement avec les autres étapes. Chaque jour, les résultats obtenus sont minutieusement encodés dans des ordinateurs sécurisés dédiés à cette tâche et envoyés vers le ministère.


















