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« Je travaille dans un restaurant pour financer mes études » : quelles sont les aides prévues pour les étudiants en situation précaire ?

Par RTL info avec Olivier Schoonbroodt et Marc Demoustiez
Ce lundi, quelque 230.000 étudiants du supérieur reprennent le chemin des auditoires. Mais pour certains, ce sera une année difficile, durant laquelle il sera parfois nécessaire de travailler pour subvenir à ses besoins. En effet, 10 à 20 % des jeunes étudiants doivent demander une aide car ils ne peuvent pas subvenir à leurs besoins durant leurs études.

Ce lundi est synonyme de rentrée dans le supérieur. Et un constat se pose : la précarité touche aussi la jeunesse étudiante. Entre 10 et 20 % des jeunes ont fait une demande d’aide : pour une bourse, des aides au logement, des aides exceptionnelles pour du matériel informatique, des syllabus ou du mobilier.

Les services sociaux universitaires le remarquent au fil des ans, avec une évolution pas vraiment rassurante : « Aujourd’hui, il y a vraiment nombre d’étudiantes qui doivent travailler simplement pour pouvoir assurer le coût de leurs études », confie Marc Labie, vice-recteur en charge des Affaires Sociales à l’UMons.

C’est le cas d’Evan, étudiant français en Belgique, qui fait le constat lorsqu’il fait ses courses : « typiquement, un fromage français, ça coûte très très cher chez vous. Le panier des courses est beaucoup plus cher en Belgique qu’en France ».

« C’est quand même un coût »

Comme quatre étudiants sur cinq, Lola travaille en parallèle à ses études : « dans un restaurant pour pouvoir aider mes parents à financer mes études, parce que c’est quand même un coût de kotter en plus de mon minerval », explique-t-elle.

Pour aider les étudiants en situation précaire, même momentanée, chaque université développe un ensemble de services sociaux afin de répondre aux besoins de première nécessité.

Sophie Van Malleghem, directrice de la vie étudiante à l’UCLouvain., les accompagne dans leur cursus. « On a une partie de nos étudiants, ce sont souvent ceux avec des parcours de vie plus compliqués, qui demandent du soutien au niveau alimentaire. On va organiser des épiceries solidaires ».

En fonction des régions, 10 à 20 % des étudiants bénéficient d’une aide de la Fédération Wallonie-Bruxelles ou via les services sociaux des universités et hautes écoles.

 

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