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Environ 300 personnes manifestent jeudi après-midi devant l’ambassade d’Israël à Uccle, à l’appel de plusieurs associations. Armés de casseroles, poêles et autres ustensiles bruyants, les participants ont dénoncé « la famine organisée » dans la bande de Gaza par le gouvernement de Benjamin Netanyahu.

Sur place, les manifestants brandissent des pancartes et scandent des slogans en français, anglais et arabe : « Nous sommes tous des enfants de Gaza », « We stand with the Palestinians ». Le keffieh, symbole de solidarité envers la Palestine, est omniprésent.

« La guerre doit cesser », déclare Émilie, militante habituée des rassemblements pro palestiniens quotidiens à la Bourse, au centre de Bruxelles. « Mais nous visons aussi le gouvernement De Wever. Nous attendons une reconnaissance de la Palestine et des sanctions contre Israël. »

Certains slogans interpellent également des responsables politiques belges, à l’image de Georges-Louis Bouchez, président du MR, dont le soutien à Israël a été critiqué : « Peut-on enfin parler de génocide alors que toute une population meurt de faim ? »

Le rassemblement, organisé sans autorisation de la commune, se déroule sans incident. Aucun dégât n’a été constaté et la police n’a pas dû intervenir.
Il en est allé autrement le 8 avril dernier. Ce jour-là, une manifestation similaire a dégénéré. La police a fait usage de gaz lacrymogènes et de canons à eau pour disperser quelque 200 manifestants qui avaient tenté de forcer un cordon policier après avoir bloqué la route et allumé un feu.



















