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La pratique du couloir de secours sur les routes est entrée en vigueur depuis cinq ans mais la moitié des Belges ne savent pas comment l’appliquer correctement, remarque une enquête de l’institut Vias lundi. Les conducteurs sont pourtant régulièrement confrontés à des situations dans lesquelles il est nécessaire de l’utiliser.
Le couloir de secours est entré en vigueur le 1er octobre 2020. Dans le code de la route, en cas de file, il est défini comme « l’espace libre entre deux bandes de circulation qui peut être utilisé par les véhicules prioritaires lorsque la nature de leur mission le justifie ». C’est aussi le cas pour les dépanneuses qui se rendent sur le lieu d’un incident.
Concrètement, en cas de formation de file lorsque la voie publique comprend une chaussée composée de deux bandes de circulation, les conducteurs sur la bande de gauche doivent serrer à gauche, et ceux sur l’autre bande doivent se placer à droite.
Si la route compte plus de deux bandes, les conducteurs sur la bande de gauche serrent à gauche et ceux qui circulent sur les autres bandes à droite.
Ces règles ne sont cependant pas assez connues, constate Vias qui a interrogé quelque 1.000 personnes. Seuls 49 % des répondants connaissent correctement la procédure et 37 % pensent qu’il faut former le couloir de secours uniquement si un véhicule prioritaire approche, alors que c’est le cas dès qu’il y a un embouteillage. Par ailleurs, 14 % des personnes interrogées ne savent pas du tout dans quelles circonstances il faut le former.
Il est pourtant important que les conducteurs appliquent correctement le couloir de secours pour faciliter le travail des véhicules prioritaires, souligne Vias.

















