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Sous le regard et les conseils d’un expert de la SNCB, Mara, 26 ans, apprentie conductrice, entre dans son rôle de conductrice : le regard concentré sur l’écran, la main sur le levier de vitesse, le pied sur la pédale, elle fait défiler virtuellement les kilomètres. « Ça me donne juste envie de retourner en pratique et de rouler pour de vrai », explique-t-elle.
Actuellement, elle multiplie les entraînements pendant un an pour se rapprocher de son objectif: devenir conductrice de train. « Ça nous permet d’être sur le terrain et de voir ce que c’est vraiment d’être conducteur, de passer des journées où on conduit des trains et ça nous permet de vraiment prendre goût au métier pendant qu’on continue de l’apprendre », note-t-elle.
Encore faut-il apprendre la théorie avec des cours intensifs : les candidats doivent se préparer à réagir aux futurs imprévus. Mounim, 37 ans, travaillait dans le bâtiment et a tout lâché pour suivre cette formation. « Je ressens une certaine sérénité quand je suis dans le train. Ça s’est ensuite confirmé quand je suis monté en cabine de conduite », décrit-il.
Formation 100% rémunérée
Une formation 100 % rémunérée à 2.100 euros net par mois pendant un an. « Le prérequis est d’être détenteur d’un diplôme de l’enseignement secondaire supérieur ou équivalent et d’avoir une relativement bonne connaissance de la seconde langue nationale », précise Vincent Bayer, porte-parole de la SNCB.
Pour 2026, la société des chemins de fer belge recherche 60 conducteurs et plus de 80 accompagnateurs de train, principalement en Wallonie et à Bruxelles.

















