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7 %. C’est la proportion de navetteurs qui prend le train sans titre de transport valide chaque année. Une fraude qui coûte des dizaines de millions d’euros à la SNCB et qui a aussi un impact sur la sécurité. Près de la moitié des agressions visant les contrôleurs et les agents de sécurité dans les trains sont liées à des situations de non-paiement.
Pour répondre à cette problématique, la SNCB met en place une campagne de plusieurs mois ciblant environ 400 trains à travers le pays. Les contrôles seront renforcés grâce à la présence de deux contrôleurs par train, accompagnés d’agents de sécurité. Il ne s’agira pas de contrôles quotidiens mais d’opérations ponctuelles, organisées de manière aléatoire.
« Il faut un titre de transport valable »
Le porte-parole de la SNCB, Tom Guillaume, insiste sur l’importance de cette initiative : « On constate ces dernières années une augmentation de la fraude. Pourtant, il y a différents canaux de vente disponibles, l’application, le site de la SNCB, les automates de vente… C’est aussi toujours possible au guichet. Mais il y a une nécessité de rappeler cette règle élémentaire dans les transports publics qui est de monter dans le train avec un titre de transport valable. »
Il ajoute : « Nous lançons cette action à la rentrée pour rappeler aux voyageurs que c’est essentiel et aussi pour visibiliser le travail des agents qui sont là pour contrôler mais qui sont là avant tout pour accompagner les voyageurs et les informer. »
Avec ce dispositif, la SNCB veut à la fois limiter l’impact financier de la fraude et renforcer la sécurité de ses agents, trop souvent confrontés à des tensions lors des contrôles.
