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« La licence d’exploitation de Doel 2 arrive à expiration ce soir et donc nous ne sommes plus en droit de poursuivre l’exploitation du réacteur. Par ailleurs, ce réacteur ne répond plus aux dernières normes en matière de résistance aux chutes d’avion et en normes sismiques », explique Olivier Desclée, le porte-parole d’Engie-Electrabel.
Concrètement, dimanche soir, « nous allons faire ce que l’on fait d’habitude lorsqu’on met une centrale nucléaire à l’arrêt. Donc on va l’arrêter progressivement, on va la déconnecter du réseau. Ensuite, on va décharger le réacteur, enlever le combustible et donc le mettre en refroidissement. Ensuite, il va y avoir trois phases. Une première phase qui sera une phase de mise à l’arrêt définitive qui va durer environ quatre ans. Ensuite, il y aura le démantèlement proprement dit qui va durer une dizaine d’années. Et puis, il y aura la démolition pour que le site redevienne un site industriel qui peut être exploité pour d’autres activités industrielles à l’horizon 2040 », détaillait-il dans le RTL info 13h.
Doel 2 est le cinquième réacteur nucléaire que la Belgique met à l’arrêt. Il n’en reste que deux en activité sur tout le pays : Doel 4 et Tihange 3. Mais selon le porte-parole, « la sécurité d’approvisionnement est assurée. » Elia, qui gère la sécurité d’approvisionnement en électricité de la Belgique, a « largement anticipé l’arrêt de Doel 2 qui était prévu depuis longtemps. Nous avons mis en exploitation, au début novembre, la centrale de Flémalle dont la puissance équivaut à un réacteur », la toute nouvelle plus grande centrale au gaz du monde. « Par ailleurs, nous avons également un parc de batteries de 200 MW qui vont contribuer à la sécurité d’approvisionnement. Donc, l’arrêt de Doel 2 ne doit pas susciter d’inquiétude. »
















