Partager:
Testachats a déposé plainte auprès de l’Inspection économique contre huit festivals de musique pour des pratiques illégales concernant les moyens de paiement, a-t-elle indiqué jeudi. L’organisation de défense des intérêts des consommateurs dénonce notamment la poursuite de pratiques « opaques voire abusives » malgré la mise en place d’un Code de conduite volontaire par le ministre de la Protection des consommateurs.
Trois pratiques ont été identifiés comme illégales : des « frais cachés illégaux » (2 festivals), un « paiement électronique obligatoire pour le parking et parfois même pour le ticket d’entrée » (6) et un « refus à certains stands d’accepter l’argent en liquide » (1).
Plus largement, l’organisation déplore le fait que de nombreux festivals imposent leur propre moyen de paiement sur leur site. Leur utilisation est parfois payante, tout comme l’opération visant à se faire rembourser l’argent restant sur son bracelet ou sa carte. Testachats dénonce également des taux de conversion « obscurs » appliqués à l’achat de jetons virtuels propres aux festivals.
Testachats avait déjà déposé plainte contre dix festivals l’an dernier. L’organisation salue la mise en place cette année d’un Code de bonne conduite par le ministre de la Protection des consommateurs Rob Beenders (Vooruit), mais le juge insuffisant. « Cela constitue un pas dans la bonne direction, mais il ne va pas assez loin pour nous. Ce code est muet au sujet des frais d’activation, autorise toujours des frais de récupération et ne fonctionne que sur base volontaire », souligne la porte-parole de Testachats, Julie Frère.
Les Ardentes et Tomorrowland font l’objet de deux plaintes ; Ronquières, Paradise City, Pukkelpop, Graspop, Rock Werchter et Brosella d’une. A contrario, les Francofolies sont citées en exemple.


















