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« Ne le touchez pas » : la grippe aviaire frappe la Wallonie, comment reconnaître les symptômes et que faire face à un oiseau malade ?

Par RTL info avec Olivia François et Amandine Payen
Plusieurs centre de revalidation pour animaux en Wallonie sont confrontés à des cas de grippe aviaire. Deux foyers de contamination avaient été détectés un peu plus tôt dans deux élevages professionnel en Flandre. Les autorités renforcent les mesures pour endiguer la contamination.

La grippe aviaire est de retour en Belgique. Une vidéo du Centre de Revalidation des Espèces Vivant naturellement à l’État Sauvage (CREAVES) de Namur tournée récemment semble lancer l’alerte : une grue cendrée, désorientée, effectue des mouvements nerveux et inhabituels. L’animal a contracté la grippe aviaire et a dû être euthanasié.

« L’oiseau présentait malheureusement de graves troubles neurologiques » rapporte le CREAVES de Namur, qui recommande de « ne pas toucher » un oiseau « malade ou désorienté » et de ne surtout pas le transporter sans instruction d’un professionnel.

Deux autres grues ont été prises en charge dans des centres de revalidation à Hotton et à Andenne : « Deux ont été testées positives à la grippe aviaire », rapporte Juliette Economides, vice-présidente de la Fédération des CREAVES. « La troisième n’a pas été testée et ne présentait pas de symptômes typiques de la grippe aviaire, mais comme il y a des oiseaux qui sont porteurs sains, on n’exclut pas qu’elle puisse être positive à la grippe aviaire », ajoute-t-elle.

Avec les nombreux passages migratoires, le virus H5N1 se transmet rapidement entre les espèces vivant à l’état sauvage. Plusieurs foyers ont en outre été détectés chez nous dans des élevages de dinde ou de poulet. Les animaux concernés ont été abattus et les sites sont sous surveillance dans les autres exploitations et chez les particuliers.

Au moins avoir un filet de protection

Des mesures strictes sont à respecter : « Tout d’abord le confinement des volailles, c’est-à-dire, si possible, les rentrer à l’intérieur et si ce n’est pas possible, au moins avoir un filet de protection. La deuxième mesure de protection, c’est le nourrissement des animaux. Ça doit se faire à l’intérieur, de manière protégée pour la nourriture et la boisson », indique Kathy Brison, porte-parole de l’AFSCA.

Des ravages en Europe

Le virus qui fait aussi des ravages chez nos voisins. Avec une petite dizaine de foyers confirmés en France, une trentaine en Allemagne et plus d’un demi-million d’oiseaux abattus, la transmission à l’homme est assez rare. Mais si vous trouvez un animal mort, mieux vaut être prudent. Si vous apercevez une grue « en difficulté », Juliette Economides exhorte à « prévenir le CREAVES » immédiatement, afin qu’ils puissent « reprendre ce genre d’animaux », et que vous receviez « toutes les recommandations en direct ».

Toutefois, si vous tombez sur un cadavre d’animal, notamment des grues décédées, il faut contacter le service d’urgence du SPW joignable au numéro gratuit 0800 99 777. Vous pouvez suivre la situation à tout moment sur le site internet de l’AFSCA.

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