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En matière d’emploi, toutes les régions du pays ne sont pas logées à la même enseigne. « Selon Statbel, deux tiers des offres vacantes se trouvent en région flamande », explique Alexandre Liégeois, journaliste de Références. « Et en parallèle de ça, le taux de chômage y est proportionnellement plus faible qu’en Wallonie ou à Bruxelles. »
Conséquence : dans certains secteurs, les entreprises flamandes peinent à recruter faute de candidats. Une situation qui ouvre des opportunités concrètes pour les demandeurs d’emploi wallons et bruxellois.
« Il y a donc un véritable enjeu de collaboration entre les régions », poursuit Alexandre. « La Flandre a besoin de main-d’œuvre, et en face, de nombreux chercheurs d’emploi cherchent une opportunité à saisir. » D’ailleurs, cette dynamique est déjà bien en marche : plus de 45.000 Wallons et 65.000 Bruxellois traversent chaque jour la frontière linguistique pour aller travailler.
Plus de 240.000 offres disponibles en Flandre
Le marché de l’emploi flamand regorge d’opportunités. « Sur le site du VDAB, on trouve aujourd’hui 240.000 offres d’emploi », indique Thierry Ney, porte-parole du Forem. « Et parmi elles, 40.000 font état d’un besoin de compétences en français. »
Sur le site du Forem, environ 17.000 offres d’entreprises flamandes sont actuellement proposées, preuve d’une collaboration renforcée entre les deux services publics de l’emploi.
Les profils recherchés sont très variés : les besoins se concentrent notamment dans l’agroalimentaire, la logistique, la santé, l’agriculture ou encore l’industrie. De nombreux secteurs peinent à recruter, ce qui augmente les chances de trouver un emploi rapidement.
Et si je ne parle pas bien néerlandais ?
La langue peut sembler être un obstacle, mais ce n’est pas forcément un frein. « Ça dépend évidemment du métier », nuance Thierry Ney. « Si on parle d’un métier technique, la compétence technique est la priorité. Et si on n’est pas en contact avec la clientèle, ce n’est pas un problème. »
Pour les personnes qui souhaitent progresser, le Forem propose des solutions concrètes : « Nous avons des modules de formation pour justement faire monter en compétences celles et ceux qui ne maîtrisent pas bien le néerlandais. »
La Werkweek : une semaine pour se lancer
Pour encourager cette mobilité vers la Flandre, le Forem organise la Werkweek du 13 au 17 octobre. « Une trentaine d’activités auront lieu partout en Wallonie », détaille Thierry Ney. « Tests de langue, formations, ateliers de CV en néerlandais, simulations d’entretiens… Tout est prévu pour accompagner les chercheurs d’emploi. »
Deux jobdays viendront rythmer la semaine : le 15 octobre à Grâce-Hollogne et le 17 octobre à Mouscron. Pour connaître le programme complet des activités, rendez-vous sur le site du Forem.
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